Ouvrage collectif des mardis du Luxembourg (Luc Basier, Jean-Claude Boulay, Philippe Cahen, Christian Gatard, Jean-Marc Goachet, Henri Kaufman, Yves Krief, François Laurent, Annabel Ringrave, Alexandre Rispal et Véronique Varlin).
Ce millénaire va vite, presque même trop vite, tout change sans arrêt. Les responsables : la révolution digitale, celle du Web 2.0 et des médias sociaux, celle de la consommation collaborative ; sans oublier le big data, les objets connectés.
Hier le progrès était linéaire … ou du moins l’imaginions-nous comme tel. Mais clairement, ce n’était que le tout début d’une exponentielle et soudain, nous nous retrouvons au point d’inflexion de la courbe – les mathématiciens pardonneront une métaphore approximative, mais il est clair que notre société subit une poussée violente.
Courbe, exponentielle, accélération : ces mots évoquent plutôt la continuité ; et pourtant, nous ressentons tous peu ou prou une singulière impression de rupture !
Rupture… ou pas : telle est la question que le « think tank » Les mardis du Luxembourg s’est posée lors de ses réunions du mardi.
Cette question, le groupe de réflexion se l’est très librement posée ; il en débattu ; et chacun a apporté dans cet ouvrage, son point de vue, fruit de ses réflexions et des débats critiques.
Trois visions se sont dégagées, optimiste ou pessimiste selon les auteurs :
• Vision plutôt historique pour les uns, parce qu’il convient de remettre l’avenir en perspective avec le passé pour mieux l’appréhender
• Vision expérientielle pour les autres, parce que la réflexion doit également s’enraciner dans le vécu.
• Vision philosophique pour les derniers, parce qu’à un moment, il faut bien tirer des conclusions un peu plus définitives.
Rupture … ou pas : finalement, ce sera à vous, cher lecteur, d’en juger.