Le Comptoir Prospectiviste.fr est le bureau d'études en lien avec
[Explorer | Anticiper | Éclairer] Des thinks tanks d'anticipation aux études stratégiques : un accompagnement sur mesure pour éclairer l'inattendu par la prospective [Recherches | Formations | Contenus]
II y a près d’un an, j’étais reçu par le Café de la Prospective. Voici la transcription de cette soirée :
Ce soir je vais vous parler de mon activité de prospectiviste. D’abord, je vais vous situer FuturHebdo. 2016 est pour nous une année clé : les 10 ans de FuturHebdo. Dix ans cela veut dire pas loin de 400 brèves de presse prospectivistes, beaucoup de mots, beaucoup d’aventures et un travail de suivi de la presse, puisque je me nourris de la presse de vulgarisation scientifique et surtout de la presse quotidienne.
En 2006, dans Le Monde, il y avait une rubrique « Il y a 50 ans dans Le Monde », c’était en juin et la manchette de ce jour-là rapportait le lancement de la construction du paquebot Le France. Le journal rappelait que c’était le 3ème paquebot à s’appeler France. Deux autres l’avaient précédé dans les années 1900-1930. J’ai aussitôt pensé : « mais pourquoi il n’y aurait pas un jour un paquebot France 4 qui ne serait plus sur terre mais en orbite entre la terre et la lune et qui emmènerait des touristes ? ». Je suis parti sur cette idée, avec des questions comme : « pourquoi est-ce que le paquebot s’appelle France ? (J’ai fait le pari que la France ferait partie d’une Europe fédérale ou confédérée). Qu’est-ce que la France a « payé » pour que le paquebot s’appelle France ? Et j’ai écrit une petite histoire dans le même format que Le Monde : 1 800 à 2 000 signes.
Rentrée scolaire rime avec rentrée littéraire et la prospective y va aussi de son ouvrage. Cette semaine, les Editions Kawa, publie “Chroniques de l’intimité connectée”, le nouveau livre collectif du think tank “Les mardis du Luxembourg”.
Ces chroniques de prospective et de réflexion pourraient être vendue de la sorte : “Et si des prospectivistes, des marketers, des chercheurs, des professeurs, des philosophes, des penseurs décrivaient quelle intimité nous attend dans 10 ans, 30 ans, voire 100 ans ? Et si au lieu d’écrire un livre illisible réservé à des rats de bibliothèque ou des experts en expertise, il utilisaient un style littéraire dans le format court de la nouvelle, en romançant un futur de moins en moins saisissable, Internet oblige ?”
Pour ce livre, Olivier Parent, de FuturHebdo, propose deux regards, des nouvelles qui traitent aussi bien de l’intime du corps que de celui de l’esprit, au moment où, dans notre présent, l’ubiquité et la concurrence robotique dotée d’intelligence artificielle se fait de plus en plus pressente.
Avec Olivier, les autres auteurs qui ont participé à cette ouvrage collectif sont :
Philippe Boyer Chroniqueur à la Tribune, auteur de publications sur le marketing et la relation clients.
Philippe Cahen Chroniqueur à La Tribune. Auteur de «Signaux Faibles mode d’emploi»
Christian Gatard, Dr de la collection Géographie du Futur. Conseil en Prospective.
Jean-Marc Goachet, spécialiste de la communication digitale. Administrateur de l’Adetem
Gérard Haas Avocat en Cour d’appel, juriste spécialiste en droit de la propriété intellectuelle
Annabel Hofnung fondatrice www.protendances.com , « Digital Business Developer »
Henri Kaufman Il pratique la Sérendipité & Psycho/Neuromarketing. Dr éditorial aux Ed. Kawa.
Yves Krief, président de la Sorgem. Auteur d’articles et de « L’Imaginaire de marque » (Ed. Kawa).
François Laurent, Dr en Sémiologie. Coprésident de l’Adetem, consultant et enseignant.
Alexandre Rispal, Conférencier, formateur, Co-auteur de plusieurs ouvrages sur le marketing.
Véronique Varlin, Partner Havas Worldwide. Consultante en stratégie et planning stratégique.
J-J Vincensini est médiéviste. Il participe à des études de discours politiques ou publicitaires.
Dans le cadre de la Cloud Week, le CDRT organisait une matinée sur le thème : Arrêt annoncé de la téléphonie RTC: quelles opportunités ? >>> Sur le site du CDRT
Olivier intervenait en clôture de ce matinée pour proposer une vue prospectiviste de ce que cet arrêt technologique peut apporter comme apporter comme impacts ou comme signes pour les entreprises de Telecom à plus ou moins long terme.
Olivier à donné une conférence en prospective des métiers auprès du Conseil d’administration des Compagnons du Devoir, le 16 juin 2016.
Cette conférence prospectiviste portait sur l’impact de l’innovation sous toutes ses formes et autres nouvelles technologies sur l’avenir et l’évolution des métiers et du monde du travail…
Intervention utilisant les thèmes de la prospective pour évoquer les mutations en cours ou à venir.
Pour continuer à parler des mutations et utopies modernes, je vous invite à emprunter des chemins de traverses. Pour commencer, j’aimerais porter à votre attention un premier témoignage :
Vendredi dernier, André Manoukian, dans une chronique musicale donnée sur France Inter, évoquait la génération de ces jeunes gens qui grandissent avec les outils numériques. Il racontait comment, à son sens, cette génération, libérée de l’obligation du savoir par cœur, grâce notamment à l’accès immédiat à la connaissance que nous offre nos smartphones et autres tablettes, cette génération, donc, pouvait désormais se consacrer à la créativité. Il citait en exemple un jeune artiste, auteur d’un album qui, par sa richesse, avait le mérite d’enchanter et de surprendre le chroniqueur mélomane !
Le 16 mai dernier, toujours à la radio, sur France Culture, Stéphane Deligeorges, le présentateur de “Continent Science” proposait une émission dont le titre était “La science au cinéma : prétexte didactique ou simple élément du décor ?”. Les invités, tous membres de l’Université Pierre et Marie Curie étaient Jacques Treneir, physicien théoricien, Jean-Michel Courty et Edouard Kierlik, professeurs de physique. Chacun avec leurs expériences, ils ont discuté de l’interet que pouvait présenter la science dans le processus de production d’une fiction… Au risque d’erreurs scientifiques… Au bonheur de fasciner, d’emporter le spectateur vers de nouveaux horizons…
Une personne manquait cependant à cette table : Roland Lehoucq, astrophysicien au CEA. Roland Lehoucq a fait de l’utilisation de la science-fiction, sa marque de fabrique, son biais pédagogique ! En plus d’une bibliographie sûrement très “sérieuse”, il s’est fait connaître auprès du grand public grâce à de petits ouvrages tels que “Faire des sciences avec Star Wars”, ouvrages issus de ses expériences de professeur en université…
Olivier est publié un nouvel article de journalisme prospectiviste dans le nouveau numero de Silex ID :
« JE VOUS PARLE D’UN TEMPS QUE LES MOINS DE VINGT ANS NE PEUVENT PAS CONNAÎTRE… » CELUI DANS LEQUEL SEULS LES ACTES ÉLECTRONIQUES D’UNE PERSONNE ÉTAIENT ENREGISTRÉS. ALORS QU’AUJOURD’HUI, LA PERTE DE L’ANONYMAT S’EST ÉTENDUE JUSQU’AUX ESPACES PUBLICS.
Une journée de brain storming autour de l’habitat et des smart cities (dwellings and smart cities). Tables rondes, conférence et ateliers créatifs pour imaginer les concepts prospectifs d’une ville entre utopie et dystopie…