Olivier PARENT

Space’ibles Days 23 : clôture de l’Acte 3 de Space’ibles | Consulting

Intervention de Jean-Jacques Dordain, parrain de Space’ibles et ancien DG de l’ESA, l’Agence spatiale européenne.

Les Space’ibles Days 2023 se ont déroulés les 27 et 28 novembre 2023 au siège du Cnes, salle Espace. Cette convention, animée cette année par Sébastien Lombard, Cnes, rassemble les membres de cet Observatoire de prospective spatiale du Cnes, ainsi que les agences de prospective qui pilotent les divers ateliers.

Cette convention a aussi été l’occasion de présenter les analyses prospectives de la science-fiction que le Comptoir réalise pour l’observatoire (cette année : Apprendre, si par bonheur (roman), Red Planet et Space Sweepers) ainsi que les thèmes de l’Acte 4 de Space’ibles. On garde encore un peu la surprise : les thèmes seront dévoilé à la fin du premier trimestre 2024.

Le Comptoir à restitué l’atelier dont il avait la charge : « Infrastructures spatiales ». Cet atelier a été sous le co-pilotage de Christophe Bonnal, Cnes, Philippe Coué, Dassault Aviation. Les autres ateliers ont traité de spatioports (Gerpa), de données (Futuribles) et de tourisme (Mycellium) spatiaux.

Pour suivre l’actualité de Space’ibles, rendez-vous sur le site de l’observatoire : https://spaceibles.cnes.fr/fr. Vous y trouverez l’ensemble des rapports d’étude des actes précédents, une revue de presse prospective (spaceibles.cnes.fr/fr/revue-de-presse-spaceibles) ainsi que les analyses prospective de la SF (spaceibles.cnes.fr/fr/spaceibles/analyse-films-danticipation et spaceibles.cnes.fr/fr/spaceibles/analyse-livres-danticipation). Ces analyses font partie d’une collection accessibles sur Futurhebdo.fr et Sciencefictiologie.fr.

FuturHebdo #07 « Industrie zéro carbone en 2050 : un horizon atteignable ? » | IHEST | Consulting et Publication

Voici le nouveau numéro de Futurhebdo, le magazine de nos futurs immédiats. Il a été conçu en collaboration avec l’Institut des hautes études pour la science et la technologie (IHEST), à la suite de l’université territoriale : « Industrie zéro carbone en 2050 : un horizon atteignable pour la Métropole Rouen – Normandie ? », événement lui aussi conçu par l’IHEST dans lequel le Comptoir Prospectiviste assurait la partie prospective.

Les 1er et 2 décembre 2022, cette université à rassemblé prés de 80 acteurs du territoire de Rouen, industriels, associatifs, agents territoriaux et élus, dont messieurs Nicolas Mayer-Rossignol, maire de Rouen et président de la Métropole Rouen-Normandie, et Abdelkrim Marchani, son vice-président à la Métropole. Ils ont pu entendre Pierre Musso, philosophe, François Bost, économiste, Catherine Guermon, EcoAct et Pierre Giorgini, prospectiviste.

Ils ont également reçu les témoignages de cinq autres territoires engagés dans cette démarche de décarbonation : la Vallée de la chimie, Lyon, Dunkerque et son projet TIGA, la région Occitanie, Nantes – Saint-Nazaire et leurs « Énergies nouvelles » et Hambourg, Allemagne. Ils sont aussi participé à trois ateliers dont utilisant la démarche prospective.

Ce document s’appuie sur les prises de paroles des uns et des autres, hommes et femmes de conviction qui partagent leurs visions des enjeux qui se présentent à la France et à ses territoires sur le long chemin qui doit mener à la nécessaire décarbonation de nos activités industrielles.

Bonne lecture !


Vous trouverez ce numéro 7, et les numéros précédents de FuturHebdo,
dans la boutique du Comptoir Prospectiviste : https://prospectiviste.fr/boutique/

À consulter aussi sur le site de l’IHEST :
https://www.ihest.fr/futurhebdo-x-ihest-industrie-zero-carbone-en-2050-un-horizon-atteignable/

 

Deux ou trois choses que “Ex Machina”, parlant de demain, nous dit sur aujourd’hui | inCyber News | Publication

“Ex Machina” : un film qui explore les relations (intimes) humain-machine… Et bien plus encore

L’intrigue du film est construite via trois protagonistes : Caleb, programmeur informatique, invité à rencontrer son patron dans une propriété perdue en montagne. Nathan, créateur du plus puissant moteur de recherche au monde (patron de Caleb et génie de l’informatique) et Ava, robot doté d’une intelligence artificielle particulièrement avancée et d’apparence féminine, que l’on nomme “gynoïde” dans le jargon de la robotique. Ada est la dernière itération de l’intelligence artificielle que Nathan à créée. Il souhaite l’évaluer. D’où la présence de Caleb.

Très rapidement, il s’avère que le trio se trouve impliqué dans bien autre chose qu’une simple évaluation des capacités d’une IA, sachant que Ava est bien identifiée en qualité d’intelligence artificielle. L’enjeu du test auquel Caleb est obligé de se prêter n’est plus de savoir si Ava est capable de soutenir une conversation humaine – ce qui relèverait de capacités essentiellement algorithmiques – mais de savoir si elle arrive à convaincre son interlocuteur humain qu’elle est dotée d’une conscience malgré son apparence robotique. Plus encore, elle doit convaincre qu’elle est une personne. Ce qui signifie, par conséquent, que la gynoïde a conscience d’elle-même.

Pour notre plus grand plaisir de spectateur, le déroulement de l’intrigue du film va bien au-delà de cette interrogation légitime — la nature d’Ava — pour aborder d’autres thèmes : l’empathie de l’humain à l’égard de la machine, la séduction et le possible sentiment amoureux entre être biologique et être artificiel. Ne voit-on pas Ava se revêtir d’une robe pour plaire à Caleb qui passe du statut de testeur à celui de visiteur ?

La suite sur inCyber.org

Première contribution d’Olivier Parent à
inCyber News, le média de la confiance numérique

À suivre également sur FuturHebdo.fr et
Sciencefictiologie.fr

« La dématérialisation du travail : Penser plus loin » | Management Magazine | Publication

Pour le numéro de novembre-décembre 2023 du Management Magazine, Marie Peronnau à interviewer Olivier Parent sur l’avenir du travail et les questions que pourrait lever le télé-travail s’il venait à se généraliser et surtout durer dans le temps…

Premier entretien d’une série qu’on souhaite longue avec le Management Magazine sur ce que la prospective peut apporter au domaine du management… un très bon exemple de ce que la prospective peut apporter aux domaines professionnels en général, que l’on parle d’univers technologiques ou plus relationnels, sociologiques.

Achat en kiosque ou en ligne : prismashop.fr/tous-les-magazines/actualite-economique/management/les-archives-de-management.html

Deux ou trois choses que “The Creator”, parlant de demain, nous dit sur aujourd’hui | inCyber News | Publication

Ce film de science-fiction, sorti à l’automne 2023, a été conçu avant le raz-de-marée « cru 2022 » des algorithmes génératifs : ChatGPT du côté des agents conversationnels et les Dall-E pour ce qui concerne la génération d’images. Néanmoins, ce film permet bien une réflexion sur le thème de l’IA et sur d’autres aspects.

Tout tourne autour d’une guerre entre Occident, représenté par les seuls États-Unis, et l’Asie. La raison de ce conflit meurtrier ? Une différence radicale de perception à l’égard des intelligences artificielles. Voilà en substance le pitch du film.

Sans risque de conflit majeur, cette différence existe aujourd’hui. Du côté occidental, le robot est souvent considéré comme un danger, par le truchement de sa littérature et de ses films de science-fiction. Il suffit d’évoquer, à ce titre, des sagas telles que Terminator ou Matrix. Le cycle de romans Dune, de Frank Herbert, intègre aussi la suspicion à l’égard de l’intelligence artificielle. Elle est exprimée dans un événement antérieur à l’action principale, le Jihad Butlérien, de Brian Herbert et Kevin J. Anderson, qui interdit la fabrication de « machines pensantes ».

On peut rapprocher cette appréhension occidentale à l’égard de l’IA d’un principe fondateur de la philosophie occidentale : l’altérité où le « Je » est différent de « toi », de « nous ». Les religions monothéistes se sont construites sur ce principe où le « Je suis celui qui est », qu’adresse Yahvé à Moïse, est à rapprocher du Cogito ergo sum de Descartes : là, Yahvé dit à Moïse qu’il est un et autre (alter en latin) que son futur prophète.

Plus tard, la Grèce antique apportera sa pierre à l’édifice de la construction d’une philosophie qui revendique l’unicité de l’être et sa différence à l’égard de l’autre. L’allégorie de la caverne de Platon en est un bon exemple : il faut être un et unique pour percevoir l’intérêt de l’expérience de pensée qui interroge notre expérience du réel… La suite sur inCyber.org

Première contribution d’Olivier Parent à inCyber News, le média de la confiance numérique
À suivre également sur FuturHebdo.fr et Sciencefictiologie.fr

« Infrastructures spatiales », chapitre 3 de Space’ibles, l’Observatoire de prospective spatiale du Cnes | Consulting

Après 18 mois de travail en atelier, réunissant une douzaine de participants issus des milieux académiques et universitaires et sous la tutelle bienveillante de Christophe Bonnal, Cnes, et Philippe Coué, Dassault Aviation, le Comptoir a remis le rapport d’étude du « Chapitre 3 de Space’ibles, après « Enjeux éthiques de l’Espace », avec Jacques Arnould, et « Vivre au quotidien dans l’Espace », avec François Spiero.

Cet atelier s’est attaché à identifié les enjeux pour l’avenir des activités humaines dans l’Espace : en cercles concentriques, on a parlé de débris spatiaux, d’orbites terrestres, d’installations lunaires… le tout pouvant ouvrir à d’autres destination encore plus lointaines !

Le rapport d’étude sera présenté fin novembre lors de Space’ibles Days 2023 qui se dérouleront au siège du Cnes, à Paris. Comme tous les ans, les 200 membres de l’Observatoire de prospective spatiale du Cnes se réuniront pour échanger et évoquer l’avenir des activités spatiales, du sol terrestre… jusqu’à de nouveaux horizons.

A cette occasion, le Comptoir Prospectiviste présentera aussi ses habituelles analyses de la science-fiction : il s’agit des films Space Sweepers (Netflix) et Red Planet (bientôt en ligne sur Sciencefictiologie.fr). A cela s’ajoute une nouveauté : l’analyse d’un roman : Apprendre, si par bonheur de Becky Chambers

TEDxPLV : Paris-Léonard de Vinci | Conférence

Intervention d’Olivier Parent lors du TEDxPLV organisé par les étudiants de Paris-Léonard de Vinci.

Sur le du thème du « Futur », Olivier a évoqué la culture science-fiction comme une source culturelle d’informations pour le présent qui, parlant d’avenir pour nous divertir, nous parle de notre quotidien.

A partir d’une brève l’histoire de la science-fiction, Olivier s’est prêté à une exploration du corps humain au travers de quatre œuvres de SF. Cette petite enquête fait écho à un article à paraître chez ISTE OpenScience.fr : « Le corps humain tel qu’il est (mal)traité dans le cinéma de science-fiction »

FuturHebdo #06 Numéro spécial Saison 2 des Mondes Anticipés est paru | Publication

La nouvelle mouture de FuturHebdo (version papier) vient de paraître !

Ce numéro est publié à l’occasion du lancement de la saison 2 des Mondes Anticipés, festival nomade de prospective et d’anticipation.

Cette nouvelle saison a pour thème : « Le Corps dans tous ses états ! Biologiques, sociales, numériques : faut-il avoir peur des mutations annoncées ? ». La Cité des sciences et de l’industrie, à Paris, a accueilli ce nouvel épisode des Mondes anticipés.

Ce numéro 6 de FuturHebdo, catalogue du festival, accompagnera les Mondes Anticipés tout au long de cette nouvelle saison une « Le Corps dans tous ses états ! » lors des prochaines étapes à Marseille, Lille, Grenoble, Papeete, Pau, Strasbourg… et dans bien d’autres villes encore.

Cette année, les contributeurs de ce numéro spécial sont : Luc Dellisse, Bénédicte Coudière, Nathalie Viet, Vincent Lorphelin, Guillaume Loublier, Jacques Arnould, Thomas Michaud, Lorenzo Soccavo, Christian Gatard et Olivier Parent.

Bonne lecture !

www.mondes-anticipes.fr

Vous trouverez ce numéro 6, et les numéros précédents, dans la boutique du Comptoir Prospectiviste : https://prospectiviste.fr/boutique/

EDITO : Ce numéro 6 du magazine FuturHebdo est à nouveau un numéro spécial : c’est le catalogue de la saison 2 du festival des Mondes Anticipés.
Après nous être interrogés sur les rapports que nous entretenons avec notre planète, la Terre considérée comme un vaisseau spatial dont il faut prendre soin, cette nouvelle saison du festival nous invite à entreprendre une nouvelle exploration, mais, cette fois, à une échelle plus humaine, celle de notre corps, pris au sens large du terme. En effet, les innovations ne cessent de s’enchaîner. Elles modèlent, sous nos yeux ébahis ou effrayés, un monde qui se veut nouveau grâce aux révolutions technologiques engagées dans de nombreux domaines. Ainsi, l’innovation modifie les rapports que chacun d’entre nous entretient avec son intime, son environnement familial, social, politique…
Ce mouvement perpétuellement novateur viendrait-il donner raison à celles et ceux qui s’alarment de ce qu’ils perçoivent comme une accélération de l’histoire, empêchant les fruits de l’acquis et de l’expérience d’arriver à maturité ? Le progrès technologique est-il le seul chemin à suivre afin d’assurer à l’humanité un avenir radieux à moins qu’il ne se révèle être son fossoyeur ?
Entre techno-enthousiastes et Cassandre de tous ordres, il est grand temps de se poser et de s’interroger sur la société qui se dessine au travers des innovations touchant nos rapports à la santé, à la connaissance, à la citoyenneté, à l’économie… C’est, en tout cas, l’invitation que les Mondes Anticipés adressent à leurs visiteurs à l’occasion de cette deuxième saison et ainsi qu’aux auteurs qui, dans les pages « Cartes blanches à… », s’expriment librement. Sans engager l’organisation du festival ou la rédaction du magazine, ces textes ouvrent le débat !
Bon festival !

 

Université territoriale Métropole Rouen Normandie | IHEST | Consulting

Les 1 et 2 décembre 23022, l’Institut des hautes études pour la science et la technologie à piloté, pour la Métropole Rouen Normandie, une université territoriale autour du thème « Industrie zéro carbone en 2050,
un horizon atteignable pour la Métropole Rouen Normandie ? ».

Trois demi-journées ont permis d’explorer concepts, idées et exemples avec des intervenants tels que

François BOST, professeur de géographie économique et industrielle, Université de Reims Champagne-Ardenne, Catherine GUERMONT, manager experte décarbonation, EcoAct ou
Pierre MUSSO, philosophe, professeur des universités…. Des représentants de Lyon-Vallée de la Chimie, de Dunkerque et son projet TIGA ainsi que d’Occitanie et de Nantes Saint-Nazaire étaient présents pour parler de leur expérience…

Le Comptoir a assuré la demi-journée de prospective, temps qui s’est ouvert par une intervention de Pierre GIORGINI, prospectiviste et ancien président-recteur de l’Université catholique de Lille. Elle s’est poursuivie par un exercice de prospective design conçu à l’attention des personnes présentes.

2 articles d’Olivier Parent sur Horizons Publics | Publication

Pour le magazine Horizons Publics, deux articles d’Olivier Parent qui partent à la découverte de la science-fiction — plus particulièrement de l’anticipation — comme source d’inspiration, de renouvellement dans la conception des politiques publiques.
Étonnant, non ? Ça peut valoir un petit détour pour s’aérer la tête et les idées :

« De l’auteur de SF qui s’approche de la politique, tout comme du politicien qui s’aventure en terre science-fictionnelle, on pourrait être tenté de dire : « Qu’allait-il donc faire dans cette galère ? » Et pourtant, tout comme l’écrivain n’hésite pas à nourrir son imaginaire aux sources du réel, il pourrait s’avérer pertinent pour les femmes et les hommes qui font les politiques publiques d’aller voir ce qui se dit dans la SF… »