ETUDES STRATÉGIQUES

CONSULTING | VIVRE AU QUOTIDIEN DANS L’ESPACE, ATELIER DE REFLEXION | SPACE’IBLES

Première réunion de l’atelier de réflexion “Vivre au quotidien dans l’Espace” ‘VQE”, un des quatre ateliers porté par Space’ibles, l’Observatoire de Prospective Spatiale, initiative du CNES.

Un petite vingtaine de membres se sont réunis physiquement et en téléprésence (5 sites en France). Ordre du jour : que chacun dise ce qu’il porte sur le vaste sujet de la vie au quotidien dans l’Espace, aussi bien à titre personnel qu’autre titre des organisation auxquelles chacun appartient.

CONSULTING | SPACE’IBLES, L’OBSERVATOIRE DE PROSPECTIVE SPACIALE : LANCEMENT DE LA DEUXIÈME ANNÉE D’ACTIVITÉ

Après une première année d’activité, celle du lancement, année qui a donné lieu à la rédaction du numéro spécial Space’ibles de FutuHebdo (lien vers le pdf de ce magazine), l’Observatoire de prospective spatiale Space’ibles, à l’initiative du CNES, reprend ses travaux avec lancement de plusieurs ateliers de réflexion autour de thèmes tels que Besoin d’espace des sociétés futures, Vivre et produire dans l’espace, Enjeux éthiques & juridiques…

Rendez-vous en novembre pour les Space’ibles Days, la convention de restitution des travaux de l’annee et un nouveau numéro spécial Space’ibles de FuturHebdo !

CONSULTING | ANIMATION D’UNE TABLE RONDE IHEST-IHEDN





Dans le cadre de la cinquième session du 12ème cycle national de formation de l’IHEST (19 janvier 2018), journée organisée conjointement avec l’IHEDN, Olivier Parent a animé une table ronde : “Quel est le rôle de la prospective dans les organisations publiques ou privées ?“. 

Cette table ronde rassemblait Pierre Papon, professeur honoraire de physique à l’École supérieure de physique et de chimie industrielle, et conseiller scientifique de Futuribles, Patrick Bezombes, ingénieur général de l’armement, directeur-adjoint du Centre interarmées de concepts, doctrines et d’expérimentation, au ministère des Armées et Philippe Cahen, consultant et prospectiviste des signaux faibles.


PUBLICATION | OCEAN ARCTIQUE 2020-2050 : NOUVELLES ROUTES MARTIMES ET CHANGEMENT DE DONNE GEOPOLITIQUE | GEAB DU LEAP


Olivier Parent a rédigé un article d’anticipation géopolitique pour le bulletin www.GEAB.eu (Global Europe Anticipation Bulletin, sur abonnement) du www.LEAP.eu (Laboratoire Européen d’Anticipation Politique) :



Pour faire de l’anticipation, il ne faut pas hésiter à être cynique. Si un nouvel état de fait apparaît, émerge, il ne faut pas hésiter à l’analyser, à tenter d’en extraire un avantage inattendu, tout politiquement incorrecte soit-il !

Si on applique cette posture à une analyse de l’avenir des océans, on ne peut s’empêcher de porter son regard vers le Nord de notre planète. En effet, une des conséquences les plus évidentes des dérèglements climatiques que scientifiques et observateurs ne cessent de constater, pourrait bien se dérouler dans l’océan arctique, avec le recul incessant de la banquise qui, bientôt libérera des voies navigables sur des périodes de plus en plus longues… voire, tout au long de l’année. Et ce, “pour le plus grand bien de la planète” : les routes passant par le nord sont environ un tiers plus courtes que les routes maritimes habituelles !




LE TEMPS DES AVENTURIERS

Historiquement, on distingue deux voies : le passage Nord-Ouest, qui trace une route, au milieu des îles du Grand-Nord canadien, reliant l’Atlantique Nord au Pacifique. L’autre voie est le passage Nord-Est qui relie lui aussi l’océan Atlantique au Pacifique mais, cette fois, en longeant les côtes de l’extrême nord de la Russie.

Jusqu’à il y a peu, ces deux itinéraires représentaient surtout une valeur plutôt  historique que maritime car ils ne demeuraient navigables que quelques courtes semaines au cours de l’année. Il n’est pas inutile de rappeler que ces contrées ont été les territoires d’aventures humaines folles, dès les temps des grands navigateurs. Sur leurs beaux navires à voiles, aucunement équipés pour les conditions climatiques extrêmes qu’ils rencontrèrent, n’ayant parfois pour carte que des légendes, ils cherchèrent obstinément, dès le XVIème siècle, une route Nord qui éviterait de contourner par l’extrême sud les continents africains et américains. Depuis, les canaux de Suez et de Panama ont été ouverts, mais les utilisateurs des voies maritimes cherchent toujours les passages les plus courts.

Ainsi, les passages Nord-Ouest et Nord-Est, sur le papier, permettraient de raccourcir substantiellement les trajets. Et, qui dit itinéraires plus courts, dit gain de temps, et donc d’argent ! Par l’itinéraire Nord-Ouest, d’ouest en est, via le détroit de Béring, le canal de Parry et le détroit de Davis, le gain est d’environ 7700 km par rapport à l’itinéraire courant qui passe par le canal de Panama. Et, ce sont près de 9700 km qui sont gagnés en passant par le passage Nord-Est, distance gagnée sur l’itinéraire qui, lui, emprunte le canal de Suez. Donc, pas la peine d’être capitaine au long court pour voir l’avantage à passer par l’océan Arctique…

Ces routes font désormais école : si au cours du vingtième siècle, on ne comptait en moyenne qu’un bateau par an à s’aventurer dans ces eaux réputées dangereuses, depuis une dizaine d’années, ce sont près de 100 navires qui ont raccourcis leurs trajets par le nord. Baromètre de la navigabilité de ces eaux : désormais des navires de croisière s’aventurent, eux aussi, dans le passage Nord-Ouest, plus alléchant pour le croisiériste que le passage Nord-Est, avec toutes ces îles et îlots qui jalonnent la route.

Mais, tant que la banquise maintiendra sa main de glace sur l’océan Arctique, ces deux routes garderont un enjeu stratégique. On le voit bien avec le passage Nord-Ouest : pour le Canada, l’itinéraire est dans ses eaux territoriales, alors que pour d’autres pays comme les Etats Unis d’Amériques — soutenus par le droit international — les eaux qu’emprunte la route sont internationales… Sûrement un héritage de la guerre froide quand les sous-marins soviétiques et américains jouaient à cache-cache sous la banquise.

Le contexte dressé, on peut désormais commencer à se projeter dans l’avenir. Et, pour bien faire la bascule dans une autre géo-stratégie, on peut désormais considérer la planète non plus au travers de l’habituel planisphère euro-centré, mais en la regardant depuis le pôle Nord, d’un point de vue “arcto-centré” : c’est ainsi que les proportions de cette région reprennent leurs justes mesures. Il suffit de faire tourner la carte sur elle-même pour regarder la situation depuis l’Europe, la Russie ou l’Amérique…
En tentant de faire une anticipation de l’évolution de la situation maritime de l’océan arctique, il faut distinguer trois temps, trois périodes, chacune un peu plus dans l’avenir que la précédente.


La suite : www.geab.eu


CONSULTING : INTERVENTION EN CLASSES DE CM2 POUR L’INRA À JOUY EN JOSAS : COMPRENDRE LA SF AVEC VALERIAN

En collaboration avec l’INRA et dans le cadre d’un programme scolaire « j’écris un récit de Science-Fiction », programme commun aux classes de CM2 de Jouy-en-Josas, le Comptoir est intervenu dans ces classes pour leur donner des clés adaptées de compréhension et d’analyse du récit de SF. Ces clés permettant de finir par un petit exercice, en commun, de prospective « objet » : que va changer dans mon quotidien telle ou telle innovation quand celle-ci arrivera ?

Cette activité sera suivi d’une rencontre avec un scientifique de l’INRA qui présentera aux classes un recherche avant que les enfants ne se lancent dans la rédaction de leurs propres récits. 

Début 2018, le Comptoir interviendra à nouveau au cours d’un atelier d’écriture.

INITIATION | INITIATION À LA PROSPECTIVE AU CNES — CINQUIEME SESSION | PARIS

Olivier, du Comptoir Prospectiviste, a animé deux nouvelles journées d’initiation à la prospective, sur le site de Toulouse du CNES. Quatre ateliers de Prospective Design à destination de cadres de Centre National d’Etude Spatial pour, dépasser les problèmatiques de l’innovation et découvrir, avec le Comptoir, les territoires à explorer de la Prospective, en collaboration avec Fabien Beth et ses ateliers de Futurs Antérieurs.

Prochains rendez-vous d’îitiation a la Prospective avec le CNES : en 2018 !

REDACTION : TERRITORIALISATION ET URBANISATION : LES ENJEUX DE L’ESPACE AU QUOTIDIEN

Cet article rend compte de l’un des thèmes issu des travaux de Space’ibles pour l’année 2017, l’Observatoire de Prospective Spatiale, à initiative du CNES. Avec les trois autres articles qui portent eux aussi la mention « Space’ibles 2017 », ils forment le rapport d’activité de la première année d’existence de l’observatoire, présenté en convention, à Lyon, les 7 et 8 novembre. Ces quatre articles ne sont pas des prises de position définitives mais des appels au dialogue, documents « martyres » sur lesquels construire les prochaines réflexions.

Que faut-il pour vivre dans l’espace ? Dès le milieu du XXe siècle, chacun savait dire de l’espace qu’il était froid, très froid… et sans atmosphère. Quand on se plaçait hors d’un corps céleste comme la Lune, on pouvait ajouter :  l’espace est sans gravité, sans la pesanteur qui maintient les objets et les personnes sur le plancher de l’endroit où l’on se trouve. Alors, la première réponse que chacun savait donner à la question du vivre dans l’espace était : de l’air, de l’eau, de la gravité… La vie ! Un vrai slogan de publicité (pour une eau gazeuse à la bouteille verte et rebondie…) !

Une étude un peu plus attentive du milieu spatial nous apprit vite que celui-ci présentait un risque majeur et invisible pour la vie sous toutes ses formes. Ainsi, quand le voyageur de l’espace sort de la protection de l’atmosphère terrestre et plus encore quand il s’aventure au-delà de la magnétosphère de notre planète, notre voyageur subit une grave pollution : celle des rayons cosmiques. On pourrait y ajouter les particules à haute énergie en provenance du Soleil quand celui-ci entre en forte activité, les mêmes particules qui nous offrent les magnifiques aurores boréales terrestres. Donc, à notre liste, il faut ajouter : une protection anti-radiation… Là, on a quitté l’énumération à la Prévert. On entre dans le dur de la science… Plus question de slogan publicitaire !

Sans rentrer dans des détails trop techniques, il se présentait deux alternatives aux architectes des stations spatiales et des vaisseaux qui allaient assurer les liaisons entre la Terre et ses dominions outre-espace : un blindage physique, autrement dit des parois de plomb épaisses, ou un bouclier électromagnétique, comme la Terre en possède un : la magnétosphère. Malgré la difficulté de développement et de mise au point ainsi que la sur-consommation énergétique substantielle que représentait ce choix, c’est la deuxième alternative qui a été choisie : elle permettait des constructions plus légères. A la contrainte du matériau, a été choisi la contrainte énergétique. Les dernières améliorations en matière de production énergétique, renouvelable ou non, ont aussi aider à faire pencher la balance en faveur du bouclier électromagnétique, d’une magnétosphère artificielle…

Le suite : 27/11/2067 : Territorialisation & urbanisation : les enjeux de l’espace au quotidien | SPACE’IBLES 2017


Lien vers le pdf du magazine « numéro spécial Space’ibles » de FuturHebdoproduit par le Comptoir Prospectivite.fr avec l’ensemble des articles produits à l’occasion de l’inauguration de Space’ibles, l’Observatoire de la Prospective Spatiale, à l’initiative du CNES.

INITIATION | INITIATION À LA PROSPECTIVE AU CNES — DEUXIEME SESSION | TOULOUSE

Olivier, du Comptoir Prospectiviste, a animé deux nouvelles journées d’initiation à la prospective, sur le site de Toulouse du CNES. Quatre ateliers de Prospective Design à destination de cadres de Centre National d’Etude Spatial pour, dépasser les problèmatiques de l’innovation et découvrir, avec le Comptoir, les territoires à explorer de la Prospective, en collaboration avec Fabien Beth et ses ateliers de Futurs Antérieurs.

Prochains rendez-vous d’îitiation a la Prospective avec le CNES : mi-décembre !

RÉDACTION : SPACE’IBLES 2017 | L’ESPACE N’EST-IL QU’UNE COLONIE ECONOMIQUE DE LA TERRE ?

Cet article rend compte de l’un des thèmes issu des travaux de Space’ibles pour l’année 2017, l’Observatoire de Prospective Spatiale, à initiative du CNES. Avec les trois autres articles qui portent eux aussi la mention « Space’ibles 2017 », ils forment le rapport d’activité de la première année d’existence de l’observatoire, présenté en convention, à Lyon, les 7 et 8 novembre. Ces quatre articles ne sont pas des prises de position définitives mais des appels au dialogue, documents « martyres » sur lesquels construire les prochaines réflexions.

Afin de mesurer, modéliser l’économie de l’Espace, il a fallu que les activités des humains dans ces nouvelles contrées sortent de la période des premières urbanisations, que suffisamment de matériels divers et variés, mais indispensables à la pérennisation de la présence de l’humanité dans l’Espace, aient été arrachés au sol terrestre et trouvent, en orbite, les infrastructures qui en permettent l’utilisation optimale. On peut raisonnablement situer cette bascule au cours des années quarante.

En économie, la problématique est universelle : pour pouvoir parler d’une économie, d’une relation commerciale entre un environnement et un autre, il faut qu’il puisse y avoir des échanges monétisables, mesurables entre ces deux environnements. Si un des deux environnements a investi dans le deuxième, il faut surtout que le deuxième produise des denrées qui justifient l’investissement qu’il représente pour le premier. Un exemple de cette relation fut celle qui unit la Grande-Bretagne à ses colonies du nouveau monde, principalement les états de la côte Est des futurs États Unis d’Amériques. Relation jugée inéquitable, du point de vue des colons, puisqu’elle a abouti à l’Indépendance, à la fin du XVIIIe siècle.

Donc, plus que jamais, pour qu’il y ai économie de l’Espace, il faut que les infrastructures humaines outre-Terre continuent à justifier leurs existences par les produits qui retourneront sur la Planète Bleue, pour un bénéfice commun. Un autre moyen d’obtenir le retour sur investissement que le plancher des vaches attend fut, pour les infrastructures en orbites autour de la Terre, de monétiser leurs services portuaires au profit de la Lune et de Mars et de l’industrie du space mining, créant, de fait, de nouveaux cercles d’économies dépendantes les unes des autres, la Terre se trouvant au centre de ces cercles concentriques d’influence économique.

Au début du XXIe siècle, un film avait résolu le problème de l’économie de l’Espace en créant un minerai qui, à lui seul, justifiait les investissements de la conquête spatiale. Ce minerais miraculeux annulait les effets de la gravité… et son nom indiquait clairement le tour de passe-passe réalisé par le créateur du film Avatar, pour rendre l’intrigue de son film cohérente. Le minerai s’appelait l’unobtainium que l’on peut traduire par « qui ne peut être obtenu » (un-obtain-ium).

La suite sur FuturHebdo : 20/11/2067 : L’espace n’est-il qu’une colonie économique de la Terre ? | SPACE’IBLES 2017

Lien vers le pdf du magazine « numéro spécial Space’ibles » de FuturHebdoproduit par le Comptoir Prospectivite.fr avec l’ensemble des articles produits à l’occasion de l’inauguration de Space’ibles, l’Observatoire de la Prospective Spatiale, à l’initiative du CNES.