FUTURHEBDO

FuturHebdo #07 « Industrie zéro carbone en 2050 : un horizon atteignable ? » | IHEST | Consulting et Publication

Voici le nouveau numéro de Futurhebdo, le magazine de nos futurs immédiats. Il a été conçu en collaboration avec l’Institut des hautes études pour la science et la technologie (IHEST), à la suite de l’université territoriale : « Industrie zéro carbone en 2050 : un horizon atteignable pour la Métropole Rouen – Normandie ? », événement lui aussi conçu par l’IHEST dans lequel le Comptoir Prospectiviste assurait la partie prospective.

Les 1er et 2 décembre 2022, cette université a rassemblé près de 80 acteurs du territoire de Rouen, industriels, associatifs, agents territoriaux et élus, dont messieurs Nicolas Mayer-Rossignol, maire de Rouen et président de la Métropole Rouen-Normandie, et Abdelkrim Marchani, son vice-président à la Métropole. Ils ont pu entendre Pierre Musso, philosophe, François Bost, économiste, Catherine Guermon, EcoAct et Pierre Giorgini, prospectiviste.

Ils ont également reçu les témoignages de cinq autres territoires engagés dans cette démarche de décarbonation : la Vallée de la chimie, Lyon, Dunkerque et son projet TIGA, la région Occitanie, Nantes – Saint-Nazaire et leurs « Énergies nouvelles » et Hambourg, Allemagne. Ils sont aussi participé à trois ateliers dont utilisant la démarche prospective.

Ce document s’appuie sur les prises de paroles des uns et des autres, hommes et femmes de conviction qui partagent leurs visions des enjeux qui se présentent à la France et à ses territoires sur le long chemin qui doit mener à la nécessaire décarbonation de nos activités industrielles.

Bonne lecture !


Vous trouverez ce numéro 7, et les numéros précédents de FuturHebdo,
dans la boutique du Comptoir Prospectiviste : https://prospectiviste.fr/boutique/

À consulter aussi sur le site de l’IHEST :
https://www.ihest.fr/futurhebdo-x-ihest-industrie-zero-carbone-en-2050-un-horizon-atteignable/

 

Deux ou trois choses que “Ex Machina”, parlant de demain, nous dit sur aujourd’hui | inCyber News | Publication

“Ex Machina” : un film qui explore les relations (intimes) humain-machine… Et bien plus encore

L’intrigue du film est construite via trois protagonistes : Caleb, programmeur informatique, invité à rencontrer son patron dans une propriété perdue en montagne. Nathan, créateur du plus puissant moteur de recherche au monde (patron de Caleb et génie de l’informatique) et Ava, robot doté d’une intelligence artificielle particulièrement avancée et d’apparence féminine, que l’on nomme “gynoïde” dans le jargon de la robotique. Ada est la dernière itération de l’intelligence artificielle que Nathan à créée. Il souhaite l’évaluer. D’où la présence de Caleb.

Très rapidement, il s’avère que le trio se trouve impliqué dans bien autre chose qu’une simple évaluation des capacités d’une IA, sachant que Ava est bien identifiée en qualité d’intelligence artificielle. L’enjeu du test auquel Caleb est obligé de se prêter n’est plus de savoir si Ava est capable de soutenir une conversation humaine – ce qui relèverait de capacités essentiellement algorithmiques – mais de savoir si elle arrive à convaincre son interlocuteur humain qu’elle est dotée d’une conscience malgré son apparence robotique. Plus encore, elle doit convaincre qu’elle est une personne. Ce qui signifie, par conséquent, que la gynoïde a conscience d’elle-même.

Pour notre plus grand plaisir de spectateur, le déroulement de l’intrigue du film va bien au-delà de cette interrogation légitime — la nature d’Ava — pour aborder d’autres thèmes : l’empathie de l’humain à l’égard de la machine, la séduction et le possible sentiment amoureux entre être biologique et être artificiel. Ne voit-on pas Ava se revêtir d’une robe pour plaire à Caleb qui passe du statut de testeur à celui de visiteur ?

La suite sur inCyber.org

Première contribution d’Olivier Parent à
inCyber News, le média de la confiance numérique

À suivre également sur FuturHebdo.fr et
Sciencefictiologie.fr

Deux ou trois choses que “The Creator”, parlant de demain, nous dit sur aujourd’hui | inCyber News | Publication

Ce film de science-fiction, sorti à l’automne 2023, a été conçu avant le raz-de-marée « cru 2022 » des algorithmes génératifs : ChatGPT du côté des agents conversationnels et les Dall-E pour ce qui concerne la génération d’images. Néanmoins, ce film permet bien une réflexion sur le thème de l’IA et sur d’autres aspects.

Tout tourne autour d’une guerre entre Occident, représenté par les seuls États-Unis, et l’Asie. La raison de ce conflit meurtrier ? Une différence radicale de perception à l’égard des intelligences artificielles. Voilà en substance le pitch du film.

Sans risque de conflit majeur, cette différence existe aujourd’hui. Du côté occidental, le robot est souvent considéré comme un danger, par le truchement de sa littérature et de ses films de science-fiction. Il suffit d’évoquer, à ce titre, des sagas telles que Terminator ou Matrix. Le cycle de romans Dune, de Frank Herbert, intègre aussi la suspicion à l’égard de l’intelligence artificielle. Elle est exprimée dans un événement antérieur à l’action principale, le Jihad Butlérien, de Brian Herbert et Kevin J. Anderson, qui interdit la fabrication de « machines pensantes ».

On peut rapprocher cette appréhension occidentale à l’égard de l’IA d’un principe fondateur de la philosophie occidentale : l’altérité où le « Je » est différent de « toi », de « nous ». Les religions monothéistes se sont construites sur ce principe où le « Je suis celui qui est », qu’adresse Yahvé à Moïse, est à rapprocher du Cogito ergo sum de Descartes : là, Yahvé dit à Moïse qu’il est un et autre (alter en latin) que son futur prophète.

Plus tard, la Grèce antique apportera sa pierre à l’édifice de la construction d’une philosophie qui revendique l’unicité de l’être et sa différence à l’égard de l’autre. L’allégorie de la caverne de Platon en est un bon exemple : il faut être un et unique pour percevoir l’intérêt de l’expérience de pensée qui interroge notre expérience du réel… La suite sur inCyber.org

Première contribution d’Olivier Parent à inCyber News, le média de la confiance numérique
À suivre également sur FuturHebdo.fr et Sciencefictiologie.fr

FuturHebdo #06 Numéro spécial Saison 2 des Mondes Anticipés est paru | Publication

La nouvelle mouture de FuturHebdo (version papier) vient de paraître !

Ce numéro est publié à l’occasion du lancement de la saison 2 des Mondes Anticipés, festival nomade de prospective et d’anticipation.

Cette nouvelle saison a pour thème : « Le Corps dans tous ses états ! Biologiques, sociales, numériques : faut-il avoir peur des mutations annoncées ? ». La Cité des sciences et de l’industrie, à Paris, a accueilli ce nouvel épisode des Mondes anticipés.

Ce numéro 6 de FuturHebdo, catalogue du festival, accompagnera les Mondes Anticipés tout au long de cette nouvelle saison une « Le Corps dans tous ses états ! » lors des prochaines étapes à Marseille, Lille, Grenoble, Papeete, Pau, Strasbourg… et dans bien d’autres villes encore.

Cette année, les contributeurs de ce numéro spécial sont : Luc Dellisse, Bénédicte Coudière, Nathalie Viet, Vincent Lorphelin, Guillaume Loublier, Jacques Arnould, Thomas Michaud, Lorenzo Soccavo, Christian Gatard et Olivier Parent.

Bonne lecture !

www.mondes-anticipes.fr

Vous trouverez ce numéro 6, et les numéros précédents, dans la boutique du Comptoir Prospectiviste : https://prospectiviste.fr/boutique/

EDITO : Ce numéro 6 du magazine FuturHebdo est à nouveau un numéro spécial : c’est le catalogue de la saison 2 du festival des Mondes Anticipés.
Après nous être interrogés sur les rapports que nous entretenons avec notre planète, la Terre considérée comme un vaisseau spatial dont il faut prendre soin, cette nouvelle saison du festival nous invite à entreprendre une nouvelle exploration, mais, cette fois, à une échelle plus humaine, celle de notre corps, pris au sens large du terme. En effet, les innovations ne cessent de s’enchaîner. Elles modèlent, sous nos yeux ébahis ou effrayés, un monde qui se veut nouveau grâce aux révolutions technologiques engagées dans de nombreux domaines. Ainsi, l’innovation modifie les rapports que chacun d’entre nous entretient avec son intime, son environnement familial, social, politique…
Ce mouvement perpétuellement novateur viendrait-il donner raison à celles et ceux qui s’alarment de ce qu’ils perçoivent comme une accélération de l’histoire, empêchant les fruits de l’acquis et de l’expérience d’arriver à maturité ? Le progrès technologique est-il le seul chemin à suivre afin d’assurer à l’humanité un avenir radieux à moins qu’il ne se révèle être son fossoyeur ?
Entre techno-enthousiastes et Cassandre de tous ordres, il est grand temps de se poser et de s’interroger sur la société qui se dessine au travers des innovations touchant nos rapports à la santé, à la connaissance, à la citoyenneté, à l’économie… C’est, en tout cas, l’invitation que les Mondes Anticipés adressent à leurs visiteurs à l’occasion de cette deuxième saison et ainsi qu’aux auteurs qui, dans les pages « Cartes blanches à… », s’expriment librement. Sans engager l’organisation du festival ou la rédaction du magazine, ces textes ouvrent le débat !
Bon festival !