CHRONIQUES

FuturHebdo Anthologies Prospectives #03 est paru | Publication

La nouvelle mouture de recueil FuturHebdo Anthologies Prospectives vient de paraître. Il sera envoyé à certains privilégiés. D’autres en recevrons un exemplaire lors de nos diverses rencontres… Le prochain numéro pourra être commandé en ligne. Dans ce numéro, des articles des trois comparses du Comptoir Prospectiviste (Olivier Parent, Christian Gatard, Patrick Delcourt) et d’autre de Nathalie Viet, Luc Dellisse, Thomas Michaud et Lorenzo Soccavo. Bonne lecture !

A télécharger en pdf ICI.

EDITORIALE : Cet automne 2019, le Comptoir Prospectiviste fête ses quatre années d’activité. Pour Christian Gatard, Patrick Delcourt et moi-même, la création de ce bureau d’études en prospective stratégique concrétisait plu- sieurs années de consulting en prospective réalisées comme indépendants, auprès de divers organismes, qu’ils soient privés, publics ou associatifs.

Cet anniversaire est aussi l’occasion de se pencher sur l’intérêt toujours plus marqué que le marché prête à la prospective.

Beaucoup de choses sont dites sur la prospective… bien que ce qui en est dit ait tendance à confondre prospective et futurisme, prospective et innovation, prospective et design… A l’évidence, la prospective a besoin des visions du futurisme, de la recension des innovations et de la créativité du design… Une fois ces éléments et d’autres rassemblés, c’est l’étude des conséquences de ces éléments, les postulats de la prospective, sur le corps biologique, entrepreneurial, associatif, social ou étatique qui sont la Prospective.

La prospective peut être ascendante (forecasting) : on étudie les possibles qui se présentent en fonction des postulats de bases. La prospective peut être descendante (backcasting) : on étudie les conditions nécessaires pour arriver à un futur imposé… peu importe les méthodes utilisées, réalistes, constructivistes… tant que cette démarche intellectuelle permet de repenser le présent, celui de l’individu, de l’entre- prise, de toutes organisations humaines.

En ayant conscience de ses racines intellectuelles (histoire, sciences « dures » ou « molles » — économie, sciences humaines et sociales — études de marchés qualitatives…), la prospective se révèle alors être un formidable outil d’aide à la décision. Chacun est invité à s’emparer de la Prospective pour construire un avenir dans lequel indécision et indétermination sont minimisées par la mise en valeur de l’émergence d’une culture polyvalente. Ce numéro de FutuHebdo Anticipations Prospectives en rend compte à sa manière.

Alors, laissez-vous séduire par cet étrange côté de la réalité, où l’histoire jaillit du passé pour percuter le présent et plonge vers l’avenir… où le futur vient percuter le présent sans qu’on ait, semble-t-il, les moyens d’appréhender ce déferlement d’événements ! C’est là que la prospective intervient : elle prend le relais de l’historien ou celui du sociologue, elle fait taire le collapsologue et invite le présent à se réveiller de sa torpeur consumériste.

Alors, bienvenue dans le présent : C’est la plus belle aventure à vivre ! La prospective va devenir votre compas pour naviguer au milieu de ce que la plupart ne perçoit que comme « incertain » !

LES ENTRETIENS DE FUTURHEBDO #02 : GILLES BABINET

Toujours dans le renouvellement de l’exploration du présent, à la lumière d’avenirs multiples, FuturHebdo propose une série d’interviews de personnalités qui, chacune dans leur domaine, sont à la jonction de la société du savoir, de la recherche, et du grand public. Chacune de ses personnalités nous propose sa vision de la place des sciences dans nos sociétés modernes, de la vulgarisation, de la prospective, cette interrogation du présent par le futur…

Tous les interviews seront construits selon la même structure afin de permettre une lecture comparée de ces interviews, entre eux, d’en faire une lecture synoptique.
Aujoud’hui : Gilles Babinet, Digital Champion de la France auprès de l’UE
Olivier Parent (FuturHebdo) : Bonjour, Pouvez vous nous dire où nous sommes et vous présenter en quelques mots ? Quelles sont vos activités dans les domaines des sciences ?
Gille Babinet : C’est un sujet qui me passionne depuis toujours car c’est au cœur de la révolution… le capital humain, et donc je m’intéresse à la foi à ce que sont les pédagogies pour le jeune âge, l’école primaire en particulier et en même temps à l’enseignement supérieure et les formations professionnelles. Et, d’une façon plus générale : comment est ce qu’on apprend à innover, comment on apprend travailler dans des logiques de rupture car c’est passionnant. 
Donc dans ce cadre, j’ai plusieurs activités : je suis au conseil d’administration d’une start up qui fait des mooks. Je suis très impliqué dans l’institut Montaigne. On vient de publier un rapport sur l’enseignement supérieur et numérique, et puis c’est un sujet que j’aborde dans mes livres et conférences.