CHRONIQUES

« Échos du futur », le podcast qui explore les imaginaires de la science-fiction | Contenus

Le Comptoir Prospectiviste est heureux de vous annoncer une nouvelle collaboration ! il s’agit de la création de « Échos du futur », un podcast de la chaîne Monde numérique de Jérôme Colombain.

« Nos sociétés sont en perpétuelle évolution. Les innovations s’enchaînent, les horizons changent, chacun cherche un sens au présent qui fuit et à l’avenir dont on croit percevoir les premiers échos. 
Une fois par mois, le podcast Échos du futur vous invite à découvrir l’analyse prospective d’une oeuvre de science-fiction, ce genre qui permet à des romanciers, des cinéastes, des dessinateurs de nous offrir leurs interprétations de ces échos du futur. En se penchant sur ce que cette œuvre nous raconte, on essayera de comprendre ce qu’elle dit à notre présent, lui sur lequel se construit l’avenir.  
Ėchos du futur explore les imaginaires de la science-fiction pour mieux comprendre les enjeux du présent. Cette démarche analytique est appelée sciencefictiologie ». 

Échos du futur est produit par le Comptoir.


Les épisodes d’Échos du futur sont (liste mis à jour au fur à mesure des sorties) :
Le film OUTLAND ou « le Space Mining sera-t-il un nouveau Far West ? »
Le film DISTRICT 9 ou « une science-fiction quasi documentaire et sociale »
Le film THE CREATOR ou « une géopolitique de l’intelligence artificielle »
Le film EX MACHINA ou « les relations humain-machine jusqu’à l’intime »

Pour écouter Échos du futur, c’est très simple. Il suffit de vous abonner sur la plateforme de votre choix : Apple Podcast, Spotify, Deezer, Podcast Addict ou encore YouTube. Vous pouvez aussi écouter Échos du futur sur votre assistant vocal et retrouver les analyses sur le site www.futurhebdo.fr. 

Deux ou trois choses que “Ex Machina”, parlant de demain, nous dit sur aujourd’hui | inCyber News | Publication

“Ex Machina” : un film qui explore les relations (intimes) humain-machine… Et bien plus encore

L’intrigue du film est construite via trois protagonistes : Caleb, programmeur informatique, invité à rencontrer son patron dans une propriété perdue en montagne. Nathan, créateur du plus puissant moteur de recherche au monde (patron de Caleb et génie de l’informatique) et Ava, robot doté d’une intelligence artificielle particulièrement avancée et d’apparence féminine, que l’on nomme “gynoïde” dans le jargon de la robotique. Ada est la dernière itération de l’intelligence artificielle que Nathan à créée. Il souhaite l’évaluer. D’où la présence de Caleb.

Très rapidement, il s’avère que le trio se trouve impliqué dans bien autre chose qu’une simple évaluation des capacités d’une IA, sachant que Ava est bien identifiée en qualité d’intelligence artificielle. L’enjeu du test auquel Caleb est obligé de se prêter n’est plus de savoir si Ava est capable de soutenir une conversation humaine – ce qui relèverait de capacités essentiellement algorithmiques – mais de savoir si elle arrive à convaincre son interlocuteur humain qu’elle est dotée d’une conscience malgré son apparence robotique. Plus encore, elle doit convaincre qu’elle est une personne. Ce qui signifie, par conséquent, que la gynoïde a conscience d’elle-même.

Pour notre plus grand plaisir de spectateur, le déroulement de l’intrigue du film va bien au-delà de cette interrogation légitime — la nature d’Ava — pour aborder d’autres thèmes : l’empathie de l’humain à l’égard de la machine, la séduction et le possible sentiment amoureux entre être biologique et être artificiel. Ne voit-on pas Ava se revêtir d’une robe pour plaire à Caleb qui passe du statut de testeur à celui de visiteur ?

La suite sur inCyber.org

Première contribution d’Olivier Parent à
inCyber News, le média de la confiance numérique

À suivre également sur FuturHebdo.fr et
Sciencefictiologie.fr

Deux ou trois choses que “The Creator”, parlant de demain, nous dit sur aujourd’hui | inCyber News | Publication

Ce film de science-fiction, sorti à l’automne 2023, a été conçu avant le raz-de-marée « cru 2022 » des algorithmes génératifs : ChatGPT du côté des agents conversationnels et les Dall-E pour ce qui concerne la génération d’images. Néanmoins, ce film permet bien une réflexion sur le thème de l’IA et sur d’autres aspects.

Tout tourne autour d’une guerre entre Occident, représenté par les seuls États-Unis, et l’Asie. La raison de ce conflit meurtrier ? Une différence radicale de perception à l’égard des intelligences artificielles. Voilà en substance le pitch du film.

Sans risque de conflit majeur, cette différence existe aujourd’hui. Du côté occidental, le robot est souvent considéré comme un danger, par le truchement de sa littérature et de ses films de science-fiction. Il suffit d’évoquer, à ce titre, des sagas telles que Terminator ou Matrix. Le cycle de romans Dune, de Frank Herbert, intègre aussi la suspicion à l’égard de l’intelligence artificielle. Elle est exprimée dans un événement antérieur à l’action principale, le Jihad Butlérien, de Brian Herbert et Kevin J. Anderson, qui interdit la fabrication de « machines pensantes ».

On peut rapprocher cette appréhension occidentale à l’égard de l’IA d’un principe fondateur de la philosophie occidentale : l’altérité où le « Je » est différent de « toi », de « nous ». Les religions monothéistes se sont construites sur ce principe où le « Je suis celui qui est », qu’adresse Yahvé à Moïse, est à rapprocher du Cogito ergo sum de Descartes : là, Yahvé dit à Moïse qu’il est un et autre (alter en latin) que son futur prophète.

Plus tard, la Grèce antique apportera sa pierre à l’édifice de la construction d’une philosophie qui revendique l’unicité de l’être et sa différence à l’égard de l’autre. L’allégorie de la caverne de Platon en est un bon exemple : il faut être un et unique pour percevoir l’intérêt de l’expérience de pensée qui interroge notre expérience du réel… La suite sur inCyber.org

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FuturHebdo Anthologies Prospectives #03 est paru | Publication

La nouvelle mouture de recueil FuturHebdo Anthologies Prospectives vient de paraître. Il sera envoyé à certains privilégiés. D’autres en recevrons un exemplaire lors de nos diverses rencontres… Le prochain numéro pourra être commandé en ligne. Dans ce numéro, des articles des trois comparses du Comptoir Prospectiviste (Olivier Parent, Christian Gatard, Patrick Delcourt) et d’autre de Nathalie Viet, Luc Dellisse, Thomas Michaud et Lorenzo Soccavo. Bonne lecture !

A télécharger en pdf ICI.

EDITORIALE : Cet automne 2019, le Comptoir Prospectiviste fête ses quatre années d’activité. Pour Christian Gatard, Patrick Delcourt et moi-même, la création de ce bureau d’études en prospective stratégique concrétisait plu- sieurs années de consulting en prospective réalisées comme indépendants, auprès de divers organismes, qu’ils soient privés, publics ou associatifs.

Cet anniversaire est aussi l’occasion de se pencher sur l’intérêt toujours plus marqué que le marché prête à la prospective.

Beaucoup de choses sont dites sur la prospective… bien que ce qui en est dit ait tendance à confondre prospective et futurisme, prospective et innovation, prospective et design… A l’évidence, la prospective a besoin des visions du futurisme, de la recension des innovations et de la créativité du design… Une fois ces éléments et d’autres rassemblés, c’est l’étude des conséquences de ces éléments, les postulats de la prospective, sur le corps biologique, entrepreneurial, associatif, social ou étatique qui sont la Prospective.

La prospective peut être ascendante (forecasting) : on étudie les possibles qui se présentent en fonction des postulats de bases. La prospective peut être descendante (backcasting) : on étudie les conditions nécessaires pour arriver à un futur imposé… peu importe les méthodes utilisées, réalistes, constructivistes… tant que cette démarche intellectuelle permet de repenser le présent, celui de l’individu, de l’entre- prise, de toutes organisations humaines.

En ayant conscience de ses racines intellectuelles (histoire, sciences « dures » ou « molles » — économie, sciences humaines et sociales — études de marchés qualitatives…), la prospective se révèle alors être un formidable outil d’aide à la décision. Chacun est invité à s’emparer de la Prospective pour construire un avenir dans lequel indécision et indétermination sont minimisées par la mise en valeur de l’émergence d’une culture polyvalente. Ce numéro de FutuHebdo Anticipations Prospectives en rend compte à sa manière.

Alors, laissez-vous séduire par cet étrange côté de la réalité, où l’histoire jaillit du passé pour percuter le présent et plonge vers l’avenir… où le futur vient percuter le présent sans qu’on ait, semble-t-il, les moyens d’appréhender ce déferlement d’événements ! C’est là que la prospective intervient : elle prend le relais de l’historien ou celui du sociologue, elle fait taire le collapsologue et invite le présent à se réveiller de sa torpeur consumériste.

Alors, bienvenue dans le présent : C’est la plus belle aventure à vivre ! La prospective va devenir votre compas pour naviguer au milieu de ce que la plupart ne perçoit que comme « incertain » !

LES ENTRETIENS DE FUTURHEBDO #02 : GILLES BABINET

Toujours dans le renouvellement de l’exploration du présent, à la lumière d’avenirs multiples, FuturHebdo propose une série d’interviews de personnalités qui, chacune dans leur domaine, sont à la jonction de la société du savoir, de la recherche, et du grand public. Chacune de ses personnalités nous propose sa vision de la place des sciences dans nos sociétés modernes, de la vulgarisation, de la prospective, cette interrogation du présent par le futur…

Tous les interviews seront construits selon la même structure afin de permettre une lecture comparée de ces interviews, entre eux, d’en faire une lecture synoptique.
Aujoud’hui : Gilles Babinet, Digital Champion de la France auprès de l’UE
Olivier Parent (FuturHebdo) : Bonjour, Pouvez vous nous dire où nous sommes et vous présenter en quelques mots ? Quelles sont vos activités dans les domaines des sciences ?
Gille Babinet : C’est un sujet qui me passionne depuis toujours car c’est au cœur de la révolution… le capital humain, et donc je m’intéresse à la foi à ce que sont les pédagogies pour le jeune âge, l’école primaire en particulier et en même temps à l’enseignement supérieure et les formations professionnelles. Et, d’une façon plus générale : comment est ce qu’on apprend à innover, comment on apprend travailler dans des logiques de rupture car c’est passionnant. 
Donc dans ce cadre, j’ai plusieurs activités : je suis au conseil d’administration d’une start up qui fait des mooks. Je suis très impliqué dans l’institut Montaigne. On vient de publier un rapport sur l’enseignement supérieur et numérique, et puis c’est un sujet que j’aborde dans mes livres et conférences.