CONSULTING : INTERVENTION EN CLASSES DE CM2 POUR L’INRA À JOUY EN JOSAS : COMPRENDRE LA SF AVEC VALERIAN
En collaboration avec l’INRA et dans le cadre d’un programme scolaire « j’écris un récit de Science-Fiction », programme commun aux classes de CM2 de Jouy-en-Josas, le Comptoir est intervenu dans ces classes pour leur donner des clés adaptées de compréhension et d’analyse du récit de SF. Ces clés permettant de finir par un petit exercice, en commun, de prospective « objet » : que va changer dans mon quotidien telle ou telle innovation quand celle-ci arrivera ?
INITIATION | INITIATION À LA PROSPECTIVE AU CNES — CINQUIEME SESSION | PARIS
Olivier, du Comptoir Prospectiviste, a animé deux nouvelles journées d’initiation à la prospective, sur le site de Toulouse du CNES. Quatre ateliers de Prospective Design à destination de cadres de Centre National d’Etude Spatial pour, dépasser les problèmatiques de l’innovation et découvrir, avec le Comptoir, les territoires à explorer de la Prospective, en collaboration avec Fabien Beth et ses ateliers de Futurs Antérieurs.
Prochains rendez-vous d’îitiation a la Prospective avec le CNES : en 2018 !
REDACTION : TERRITORIALISATION ET URBANISATION : LES ENJEUX DE L’ESPACE AU QUOTIDIEN
Cet article rend compte de l’un des thèmes issu des travaux de Space’ibles pour l’année 2017, l’Observatoire de Prospective Spatiale, à initiative du CNES. Avec les trois autres articles qui portent eux aussi la mention « Space’ibles 2017 », ils forment le rapport d’activité de la première année d’existence de l’observatoire, présenté en convention, à Lyon, les 7 et 8 novembre. Ces quatre articles ne sont pas des prises de position définitives mais des appels au dialogue, documents « martyres » sur lesquels construire les prochaines réflexions.
Que faut-il pour vivre dans l’espace ? Dès le milieu du XXe siècle, chacun savait dire de l’espace qu’il était froid, très froid… et sans atmosphère. Quand on se plaçait hors d’un corps céleste comme la Lune, on pouvait ajouter : l’espace est sans gravité, sans la pesanteur qui maintient les objets et les personnes sur le plancher de l’endroit où l’on se trouve. Alors, la première réponse que chacun savait donner à la question du vivre dans l’espace était : de l’air, de l’eau, de la gravité… La vie ! Un vrai slogan de publicité (pour une eau gazeuse à la bouteille verte et rebondie…) !
Une étude un peu plus attentive du milieu spatial nous apprit vite que celui-ci présentait un risque majeur et invisible pour la vie sous toutes ses formes. Ainsi, quand le voyageur de l’espace sort de la protection de l’atmosphère terrestre et plus encore quand il s’aventure au-delà de la magnétosphère de notre planète, notre voyageur subit une grave pollution : celle des rayons cosmiques. On pourrait y ajouter les particules à haute énergie en provenance du Soleil quand celui-ci entre en forte activité, les mêmes particules qui nous offrent les magnifiques aurores boréales terrestres. Donc, à notre liste, il faut ajouter : une protection anti-radiation… Là, on a quitté l’énumération à la Prévert. On entre dans le dur de la science… Plus question de slogan publicitaire !
Sans rentrer dans des détails trop techniques, il se présentait deux alternatives aux architectes des stations spatiales et des vaisseaux qui allaient assurer les liaisons entre la Terre et ses dominions outre-espace : un blindage physique, autrement dit des parois de plomb épaisses, ou un bouclier électromagnétique, comme la Terre en possède un : la magnétosphère. Malgré la difficulté de développement et de mise au point ainsi que la sur-consommation énergétique substantielle que représentait ce choix, c’est la deuxième alternative qui a été choisie : elle permettait des constructions plus légères. A la contrainte du matériau, a été choisi la contrainte énergétique. Les dernières améliorations en matière de production énergétique, renouvelable ou non, ont aussi aider à faire pencher la balance en faveur du bouclier électromagnétique, d’une magnétosphère artificielle…
Lien vers le pdf du magazine « numéro spécial Space’ibles » de FuturHebdoproduit par le Comptoir Prospectivite.fr avec l’ensemble des articles produits à l’occasion de l’inauguration de Space’ibles, l’Observatoire de la Prospective Spatiale, à l’initiative du CNES.
LES UTOPIALES 2017 : QUELQUES EXTRAITS VIDEO DES TABLES RONDES
Voici une série d’extraits des tables rondes auxquelles j’ai participé. Merci à Actu SF et Laurence Honnorat pour la captation et la mise en ligne.
Time war
Imaginons les guerres du futur. Les ordinateurs aux commandes pourraient-ils les rendre ridiculement brèves ? Ou mieux, tels les personnages de Terminator, les soldats du futur ne pourraient-ils se poursuivre dans le temps pour changer chaque fois la face des événements ? Et si le temps jouait un rôle primordial dans la guerre du futur ?
Avec : Bertrand Campéis, Emmanuel Chiva, Laurent Genefort, Denis Bajram, Olivier Parent
Modération : Sara Doke
Un jeu amusant : changez l’horloge système de votre ordinateur et contemplez le désastre tout en voyant arriver des messages du futur selon votre ordinateur. (En fait, non, surtout ne le faites pas à la maison). L’interaction entre le temps des machines et temps des humains peut être une source immense de perplexité… ou de connaissance ?
Avec : Vincent Bontems, Olivier Parent, Philippe-Aubert Côté
Modération : Marion Cuny
Actu SF
L’éternité numérique des données est un leurre, nous ne l’ignorons pas. Les supports deviennent obsolètes et aucune machine ne peut plus les lire, quand les fichiers ne se dégradent pas avec le temps. Parallèlement, la masse de données est elle-même un problème. Quels choix exercer parmi les milliards d’entre elles pour leur faire traverser le temps ? Que faire d’ailleurs pour les effacer ?
Avec : Jacques Priol, Perig Pitrou, Olivier Parent, Florence Hinckel
Modération : Magali Couzigou
INITIATION | INITIATION À LA PROSPECTIVE AU CNES — DEUXIEME SESSION | TOULOUSE
Olivier, du Comptoir Prospectiviste, a animé deux nouvelles journées d’initiation à la prospective, sur le site de Toulouse du CNES. Quatre ateliers de Prospective Design à destination de cadres de Centre National d’Etude Spatial pour, dépasser les problèmatiques de l’innovation et découvrir, avec le Comptoir, les territoires à explorer de la Prospective, en collaboration avec Fabien Beth et ses ateliers de Futurs Antérieurs.
Prochains rendez-vous d’îitiation a la Prospective avec le CNES : mi-décembre !
RÉDACTION : SPACE’IBLES 2017 | L’ESPACE N’EST-IL QU’UNE COLONIE ECONOMIQUE DE LA TERRE ?
Cet article rend compte de l’un des thèmes issu des travaux de Space’ibles pour l’année 2017, l’Observatoire de Prospective Spatiale, à initiative du CNES. Avec les trois autres articles qui portent eux aussi la mention « Space’ibles 2017 », ils forment le rapport d’activité de la première année d’existence de l’observatoire, présenté en convention, à Lyon, les 7 et 8 novembre. Ces quatre articles ne sont pas des prises de position définitives mais des appels au dialogue, documents « martyres » sur lesquels construire les prochaines réflexions.
Afin de mesurer, modéliser l’économie de l’Espace, il a fallu que les activités des humains dans ces nouvelles contrées sortent de la période des premières urbanisations, que suffisamment de matériels divers et variés, mais indispensables à la pérennisation de la présence de l’humanité dans l’Espace, aient été arrachés au sol terrestre et trouvent, en orbite, les infrastructures qui en permettent l’utilisation optimale. On peut raisonnablement situer cette bascule au cours des années quarante.
En économie, la problématique est universelle : pour pouvoir parler d’une économie, d’une relation commerciale entre un environnement et un autre, il faut qu’il puisse y avoir des échanges monétisables, mesurables entre ces deux environnements. Si un des deux environnements a investi dans le deuxième, il faut surtout que le deuxième produise des denrées qui justifient l’investissement qu’il représente pour le premier. Un exemple de cette relation fut celle qui unit la Grande-Bretagne à ses colonies du nouveau monde, principalement les états de la côte Est des futurs États Unis d’Amériques. Relation jugée inéquitable, du point de vue des colons, puisqu’elle a abouti à l’Indépendance, à la fin du XVIIIe siècle.
Donc, plus que jamais, pour qu’il y ai économie de l’Espace, il faut que les infrastructures humaines outre-Terre continuent à justifier leurs existences par les produits qui retourneront sur la Planète Bleue, pour un bénéfice commun. Un autre moyen d’obtenir le retour sur investissement que le plancher des vaches attend fut, pour les infrastructures en orbites autour de la Terre, de monétiser leurs services portuaires au profit de la Lune et de Mars et de l’industrie du space mining, créant, de fait, de nouveaux cercles d’économies dépendantes les unes des autres, la Terre se trouvant au centre de ces cercles concentriques d’influence économique.
Au début du XXIe siècle, un film avait résolu le problème de l’économie de l’Espace en créant un minerai qui, à lui seul, justifiait les investissements de la conquête spatiale. Ce minerais miraculeux annulait les effets de la gravité… et son nom indiquait clairement le tour de passe-passe réalisé par le créateur du film Avatar, pour rendre l’intrigue de son film cohérente. Le minerai s’appelait l’unobtainium que l’on peut traduire par « qui ne peut être obtenu » (un-obtain-ium).
La suite sur FuturHebdo : 20/11/2067 : L’espace n’est-il qu’une colonie économique de la Terre ? | SPACE’IBLES 2017
Lien vers le pdf du magazine « numéro spécial Space’ibles » de FuturHebdoproduit par le Comptoir Prospectivite.fr avec l’ensemble des articles produits à l’occasion de l’inauguration de Space’ibles, l’Observatoire de la Prospective Spatiale, à l’initiative du CNES.
CONFERENCE A SCIENCE PO. : CONQUETE DE L’ESPACE ET SEXUALITE
Le 17 novembre 2017, Olivier Parent a été invité à venir donner une conférence devant des élèves de Sciences Po. Paris, à l’invitation de Daniel Kaplan : Coloniser l’espace en mettant l’humain au centre de l’équation, donc en parlant de sexualité et de reproduction outre-Terre…
Murielle Lafaye et Tania Lasisz ont apporté d’autres éclairage du point vue du CNES pour la première et autour du projet Moon Village pour la seconde.
LES ENTRETIENS DE FUTURHEBDO #03 : RIEL MILLER, RESPONSABLES DES LABORATOIRES DE CONNAISSANCE EN LITTERATIE DU FUTUR -— UNESCO
Toujours dans le renouvellement de l’exploration du présent, à la lumière d’avenirs multiples, FuturHebdo propose une série d’interviews de personnalités qui, chacune dans leur domaine, sont à la jonction de la société du savoir, de la recherche, et du grand public. Chacune de ses personnalités nous propose sa vision de la place des sciences dans nos sociétés modernes, de la vulgarisation, de la prospective, cette interrogation du présent par le futur…
Olivier Parent (FuturHebdo) : Bonjour, Pouvez vous nous dire où nous sommes et vous présenter en quelques mots ? Quelles sont vos activités dans les domaines des sciences, de la recherche, de l’éducation ?
RÉDACTION : SPACE’IBLES 2017 | LES ENJEUX REGLEMENTAIRES DU DEVELOPPEMENT HUMAIN OUTRE_TERRE
Cet article rend compte de l’un des thèmes issu des travaux de Space’ibles pour l’année 2017, l’Observatoire de Prospective Spatiale, à initiative du CNES. Avec les trois autres articles qui portent eux aussi la mention « Space’ibles 2017 », ils forment le rapport d’activité de la première année d’existence de l’observatoire, présenté en convention, à Lyon, les 7 et 8 novembre. Ces quatre articles ne sont pas des prises de position définitives mais des appels au dialogue, documents « martyres » sur lesquels construire les prochaines réflexions.
L’année 2067 marque le centenaire de la signature de l’accord international dit «Traité de l’Espace» qui instituait, qui fondait, dès janvier 1967, à l’ONU, ce qui allait devenir le droit de l’Espace, bien que, aujourd’hui, ce Droit de l’Espace, toujours en cours de rédaction, se révèle bien plus complexe à formaliser que les quelques principes fondateurs.
A l’origine, ils étaient au nombre de dix (car, l’un d’eux, le sixième, était en deux volets. Voir ces Principes en annexe) La structure de ces principes faisait que l’un découlait plus ou moins systématiquement d’un autre : le principe de la liberté d’exploration et d’utilisation incluait de fait le principe de non appropriation. De même, le principe de la conformité au droit international incluait celui de l’utilisation de l’espace à des fins pacifiques… et ainsi de suite…
En tout cas, ce droit implicite et centenaire, aujourd’hui désuet, instituait le statut des entreprises commerciales qui demeuraient sous la tutelle des états, ceux-ci ayant le devoir de surveillance continue des activités de leurs ressortissants, que l’on parle de personnes physiques ou morales. Mais, avant même les premiers élans hors de l’atmosphère terrestre, prémices de notre quotidien spatial, ce principe s’avéra un frein majeur au développement des activités commerciales vers et au sein des espaces extra-atmosphériques, pour reprendre le vocabulaire de 1967.
Au début du XXe siècle et sous la pression des investisseurs privés qui s’organisaient déjà en consortium, des lobbies se constituèrent. Et, à compter des années 20, on les vit entrer en action pour, dans l’ombre des couloirs des Nations Unis, influer sur les résolutions que les nations s’apprêtaient à adopter pour permettre le développement des activités non-gouvernementales dans l’espace. La régulation par résolution, un passage obligé mais temporaire, allait sous peu laisser la place au temps de la rédaction d’un Droit de l’Espace, en adéquation avec la réalité de l’époque. La première de ces résolutions fût, on pouvait s’y attendre, d’instituer l’ONU comme seule organisme juridictionnel compétent pour traiter et réguler les activités outre-Terre.
Lien vers le pdf du magazine « numéro spécial Space’ibles » de FuturHebdoproduit par le Comptoir Prospectivite.fr avec l’ensemble des articles produits à l’occasion de l’inauguration de Space’ibles, l’Observatoire de la Prospective Spatiale, à l’initiative du CNES.