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[Explorer | Anticiper | Éclairer] Des thinks tanks d'anticipation aux études stratégiques : un accompagnement sur mesure pour éclairer l'inattendu par la prospective [Recherches | Formations | Contenus]
Le mardi 2 février 2021, de 11:00 à 12:20, dans le cadre des « Journées Nationales des Études », Christian Gatard animera l’atelier : sur le nouveau paradigme des tendances et prospectives – Comment anticiper dans un monde qui bouge ?
Crise sanitaire, confinement, télétravail, etc. : demain, plus ne sera pareil … ou plutôt, plus rien n’est comme avant ; en quelques semaines, le marketing en général, et les études en particulier, ont dû s’adapter à une situation à laquelle personne, même dans ses dystopies les plus folles, ne se serait attendu !
Passés les premiers jours de stupeur, les acteurs des Etudes ont non seulement su s’adapter, mais à force d’initiatives, ils ont développé des approches à la fois inédites, mais aussi plus agiles et performantes : toute crise peut avoir du bon pour ceux qui savent la surmonter et offrir des vraies opportunités.
Olivier Parent a animé un atelier virtuel de Prospective Design au cours d’une session de l’IHEST (décembre 2020) pour la promotion 2020-21.
Le sujet d’étude de la session était : “L’économie demain face au changement climatique ? Scénarios possibles, solutions à mettre en œuvre“. Le groupe d’Olivier (15 auditeurs de l’IHEST) a travaillé en sous groupes en vue de produire une réflexion prospective présentée à la promotion de l’IHEST. Les autres auditeurs de la promotion travaillaient de leurs côtés, en deux autres groupes animés par Raphaële Bidault-Waddington et André-Yves Portnoff.
Olivier Parent a été interviewé par Hélène Claudel, du magazine Monsieur, pour apporter une dimension prospective au dossier du mois de décembre : Les nouveaux raffinements masculins.
« (…) Le prospectiviste Olivier Parent va plus loin. Selon lui, le « soft power » nippon, par le biais de sa « pop culture », pourrait expliquer en partie ces nouveaux comportements en Occident, surtout auprès des jeunes. « Depuis 20 ans, les mangas, que ce soit sous forme de BD, dessins animés ou jeux vidéo, sont devenus une culture majeure dans nos sociétés. N’importe quel homme qui est en âge de s’habiller est sous influence.
Or dans cette culture asiatique, le masculin n’a pas à être rugueux. Ce n’est pas parce qu’on est samouraï qu’on va se priver de soins du corps ou de se maquiller. » Les analyses qui tentent d’expliquer le phénomène ne manquent pas : libération des mœurs, phénomène « me too » etc. Certains y voient aussi une certaine réaction contre l’ordre social établi. « Dans le métro, il y avait cet homme de 25 ans, beau et ténébreux, très masculin, ajoute Olivier Parent. Sa tenue était sobre, élégante mais ses ongles très apprêtés, taillés en pointe, avec des bagues à chaque doigt. Il semblait dire, “je porte ça et je vous emmerde” ».
Pour le spécialiste, il y a sans aucun doute un côté « punk » à adopter ces codes féminins. « Une envie d’aller à l’encontre du “mainstream” et des bourgeois, alors qu’il n’y a plus de transgression aujourd’hui. Le rock’n roll, les tatouages, les piercings sont tombés aux mains du plus grand nombre. » Le rapport « homme/ femme » et la volonté de s’en extraire seraient aussi une des principales raisons de cette confusion des genres. « Désormais, l’homme n’a plus besoin de se définir en tant que géniteur, il est libéré de cet impératif, ajoute encore le sociologue prospectiviste. Si bien qu’il s’autorise à revendiquer de nouvelles sensibilités, de nouveaux codes. » Cette « hybridation » serait donc le reflet d’une époque qui ne se cherche plus dans l’opposition « fille/garçon » mais dans l’affirmation de soi (…) »
Début décembre 2020, Olivier Parent a donné 15 heures de cours (conférences et exercices de Prospective Design) aux étudiants du Mastère d’intelligence économique de l’EISTI (CY tech), promotion 2020. Les étudiants ont reçu le dernier numéro de FuturHebdo Anthologies Prospectives.
Ces heures réparties en deux journées ont été rythmées entre des matinées consacrées aux conférences théoriques et après-midi d’exercices (backcasting, analyses de films de SF, forecatsing et procès prospectiviste…).
Cette intervention à l’EISTI est la seconde, après celle auprès de la promotion 2019-2020
Le Comptoir à réalisé une étude prospective d’une étude quantitative produite par Keolis sur les usages digitaux des français, des milieux les plus urbains à la ruralité.
En plus de l’analyse prospective, cette étude du Comptoir a donné lieu à la production d’une série de scénarios issus des contextes décrits dans l’étude quantitative.
Cette étude est la quatrième réalisée par la Comptoir pour Keolis. Les résultats de cette étude sont confidentiels.
A suivre sur CINEMA & PROSPECTIVE de FuturHebdo : Des articles et des chroniques audiovisuelles qui montrent comment les films de Science-Fiction ne sont pas que du divertissement et peuvent nous donner des indices sur ce sue pourraient être demain. En prenant le temps d’une relecture attentive, ces films se révèlent être riches en enseignements, par l’exemple ou le contre exemple… même par l’absurde ! Bonne promenade…
Le Grand Style, c’est le podcast qui donne la parole aux amoureux du Beau ! Aux créateurs, passionnés, amateurs de décoration, nouveaux talents, artistes… Bref, à tous ceux qui font le style et qui partagent un art de vivre bien à eux !
Cendrine Dominguez part à la rencontre de personnalités singulières, hors-normes, pour un face à face intime dans lequel la conversation s’installe. Le Grand Style, ce sont des entretiens dans lesquels les créateurs livrent leur parcours, leur quotidien, leurs inspirations, leurs projets mais aussi les secrets de leur réussite.
Olivier Parent est mon nouvel invité dans cet épisode en podcast du Grand Style. Je l’ai rencontré au cours d’un dîner et son métier m’a tout de suite interpellé. Olivier est prospectiviste ! Pour moi, c’était un mot qui faisait peur, un mot qui parle d’avenir, de futur dont on se demande bien à quoi il pourrait ressembler alors qu’il est déjà difficile de parler du présent ! Mais, Olivier Parent, lui pose un regard bienveillant à l’égard du monde qui l’entoure et possède une curiosité insatiable, jamais blasé. Prospectiviste depuis 2006 et il a créé Futur Hebdo, le magazine de nos futurs immédiats, et Le Comptoir Prospectiviste.fr, le bureau d’études prospectives. Il s’attache tout particulièrement à décrire les conséquences de l’innovation sur le corps, que l’on parle de corps biologique, social, entrepreneurial ou même étatique…
Alors, ouvrez bien vos oreilles et écoutez ce nouvel épisode du Grand Style. Nous allons donner une définition claire et précise de la prospective, nous allons faire la différence entre futurologie et prospectiviste et mieux comprendre les enjeux de cette science qui a pour but de prévoir les avenirs afin de préparer le futur de l’homme…
Qu’est-ce que nous mangerons demain ? C’est la question à laquelle Christian Gatard et Olivier Parent ont répondu à la demande de l’Uppia dans une étude prospective. Cet étude et son rapport sont à l’origine du cahier d’exploration très complet UPPIA – La Conserve que vous pouvez télécharger ici
Autour de Jean-Bernard Bonduelle, Président de l’UPPIA, Julien Couaillier, Délégué Général, et Christian, l’agence One X Fidlid a réuni, pour le collectif de la #conserve (Uppia – La Conserve), une dizaine de journalistes éco, société, conso et spécialisés lors d’un #webinaire dédié aux futurs alimentaires.
Nouvelles #valeurs qui guideront la composition de nos #assiettes, lien entre #identité et alimentation, nouveaux #régimes, proximité, sûreté, traçabilité, mais aussi alimentation récréative, signaux envoyés par la génération Alpha, l’étude balaie toutes les questions avec lesquelles les acteurs de l’agroalimentaires devront composer dès demain.
La nouvelle mouture du recueil FuturHebdo Anthologies Prospectives vient de paraître. Dans ce numéro, des articles des trois comparses du Comptoir Prospectiviste (Olivier Parent, Christian Gatard, Patrick Delcourt), d’autres textes des invités habituels (Nathalie Viet, Luc Dellisse) et d’autres encore de nouveaux venus dans les pages de FHAP : ce sont Raphaële Bidault-Waddington, Georges Amar, Anne-Cécile Violin, Philippe Jourdan et Jean-Claude Pacitto.
EDITO : La crise sanitaire qui nous frappe a pris tout le monde de court. Elle met en lumière le manque d’anticipation de nos sociétés. Elle déstabilise tous les acteurs, y compris les plus éclairés de nos économistes ou de nos politiques.
La Prospective, comme les autres observateurs de la société, ne peut échapper à la nécessaire introspection que les organisations humaines, aujourd’hui, s’imposent. Il faut cependant rester prudent quant à la responsabilité qui serait celle de la prospective de ne pas avoir anticipé la crise qui frappe le monde.
Certains prospectivistes clament haut et fort qu’ils ont envisagé une pandémie mais n’ont pas été écoutés… D’autres, s’auto-flagellent et s’essayent désormais à réduire les délais temporels avec lesquels la prospective joue pour s’attacher à une prospective du présent… D’autres encore rappellent simplement que la prospective n’est pas une boule de cristal, que sa vocation première est d’accompagner, dans une indispensable confiance, les activités humaines pour les éclairer d’une lumière autre que celle du résultat immédiat ou de la productivité.
La pandémie met aussi en danger certains fondements de la prospective. Elle pourrait, par exemple, la priver d’une pensée libre de toute contrainte pour l’obliger à s’engager dans une posture solutionniste.
Et pourtant, aujourd’hui comme demain, la Prospective reste l’analyse de conséquences issues de postulats identifiés. Elle devra donc continuer à créer des écosystèmes spéculatifs dans lesquels se déploieront des scénarios. Ceux-ci serviront à tracer la cartographie des futurs des organisations qui la sollicitent. Malgré les légitimes chocs post-traumatiques, elle devra continuer à pousser les curseurs, quitte à choquer : ses recommandations devront être encore plus robustes et justifiées… En contre- partie, le commanditaire devra accepter d’être bousculé : si la prospective dérange, elle ne le fera jamais gratuitement, elle s’y engage !
On le rappelle, la prospective n’a pas la science infuse, elle n’est pas plus un art divinatoire ! Elle est un outil au service du dé- cideur, sans se subs- tituer à lui. Plus que jamais, la prospective doit être envisagée comme un moyen d’anticipation au ser- vice d’une décision responsable, pour ins- pirer la construction d’une société post- crise. Faut-il encore lui donner l’occasion d’y participer.
Dans les pages qui suivent, nous vous proposons quelques morceaux choisis de ces tentatives de repenser le monde !
Christian Gatard et Olivier Parent ont été invités par Andres Davila, codirecteur de la Chaire d’enseignement et de recherche T.e.C.H (Transitions et Compétences Humaines) à L’ESCE, à réaliser des sessions d’évaluation des « Soft Skills » des étudiants de 5ème année par le biais de la prospective en Novembre 2020