Olivier PARENT

CONFERENCE : LES UTOPIALES, DU 1ER AU 6 NOVEMBRE 2017, NANTES

Olivier sera aux Utopiales 2017, à Nantes.
Voici la liste de ses participations :
Samedi 4 novembre :  9h00 || Scène Hetzel
Time war
Imaginons les guerres du futur. Les ordinateurs aux commandes pourraient-ils les rendre ridiculement brèves ? Ou mieux, tels les personnages de Terminator, les soldats du futur ne pourraient-ils se poursuivre dans le temps pour changer chaque fois la face des événements ? Et si le temps jouait un rôle primordial dans la guerre du futur ?
Avec : Bertrand Campéis, Emmanuel Chiva, Laurent Genefort, Denis Bajram, Olivier Parent 
Modération : Sara Doke

Samedi 4 novembre : 13h00 || Scène Hetzel
Le temps des machines et le temps de l’humain
Un jeu amusant : changez l’horloge système de votre ordinateur et contemplez le désastre tout en voyant arriver des messages du futur selon votre ordinateur. (En fait, non, surtout ne le faites pas à la maison). L’interaction entre le temps des machines et temps des humains peut être une source immense de perplexité… ou de connaissance ?
Avec : Vincent Bontems, Olivier Parent, Philippe-Aubert Côté
Modération : Marion Cuny

Samedi 4 novembre : 19h00 || Scène Hetzel
L’éternité numérique
L’éternité numérique des données est un leurre, nous ne l’ignorons pas. Les supports deviennent obsolètes et aucune machine ne peut plus les lire, quand les fichiers ne se dégradent pas avec le temps. Parallèlement, la masse de données est elle-même un problème. Quels choix exercer parmi les milliards d’entre elles pour leur faire traverser le temps ? Que faire d’ailleurs pour les effacer ?
Avec : Jacques Priol, Perig Pitrou, Olivier Parent, Florence Hinckel
Modération : Magali Couzigou

Dimanche 5 novembre : 10h00 || Agora Hal
Le temps encapsulé Problème
Si nous enfouissons des déchets toxiques à tel endroit, comment être sûrs que personne ne tombera dessus par hasard un ou plusieurs siècles plus tard ? Musées, fossiles et capsules temporelles sont des instantanés du temps qui traversent les ères pour nous rejoindre de façon délibérée ou hasardeuse. Comment envoyer un message dans le futur ?
Avec : Jean-Sébas en Steyer, Dominique Douay, Olivier Parent, Claude Ecken
Modération : Simon Bréan

Dimanche 5 novembre : 12h00 || Scène Hetzel
L’économie, une façon de prédire l’avenir ?
Des analystes se sont penchés sur les mots-clés utilisés par les journalistes économiques dans plus d’une centaine d’articles différents sur plusieurs décennies, déterminant ainsi les tendances réelles de l’économie mondiale. Les économistes sont-ils les augures d’aujourd’hui ? Peuvent-ils lire l’avenir de la planète entre macro et micro-économie ?
Avec : Gérard Klein, Olivier Parent, Olivier Bérenval, Nadia Coste
Modération : Claude Ecken

Le programme des Utopiales 2017 : https://www.utopiales.org/festival-les-utopiales/

PUBLICATION : CHRISTIAN GATARD DANS INFLUENCIA

Le côté obscur de l’entertainment
« Il suffirait d’une seule fois dans ma vie d’être prudent, patient et… c’est tout ! Il suffirait, une seule fois, d’avoir du caractère et, en une heure, je peux changer toute ma destinée… » (*) L’alexis de Dostoïevski n’eut pas cette force face à la roulette, et l’obsession ludique l’aspira sur les rives de la folie, comme nos obscurs divertissements happent hors de la réalité.
Le divertissement a son dark side. Notre époque est postmoderne, post-vérité, post tout. Pourquoi pas post-éthique ? Nous recherchons légitimement, voire innocemment, à nous divertir… or, ce divertissement révèle son côté obscur, et cela n’est pas une exclusivité de notre époque, bien qu’on en fasse un maximum dans le glauque et le sordide. Ce qui est en cause : la norme, la doxa, les paradoxes, la créativité et l’(in)humanité.
Une courbe s’accentue : la recherche de sensations de plus en plus fortes, la quête de jouissance, de plaisir du corps, de vertige de l’esprit. Roger Caillois avait proposé le concept d’ylinx (**) (du grec, « tourbillon d’eau »), les jeux de vertige. Dans un monde au bord de l’abîme, la fascination du manège, du tournis, de la voltige… incarne la soif de se sentir exister. Une sorte d’urgence avant l’apocalypse ? Une ivresse qui atténue les peurs ?

LES ENTRETIENS DE FUTURHEBDO #01 : JACQUES ARNOULD, EXPERT ETHIQUE DU CNES

Toujours dans le renouvellement de l’exploration du présent, à la lumière d’avenirs multiples, FuturHebdo propose une série d’interviews de personnalités qui, chacune dans leur domaine, sont à la jonction de la société du savoir, de la recherche, et du grand public. Chacune de ses personnalités nous propose sa vision de la place des sciences dans nos sociétés modernes, de la vulgarisation, de la prospective, cette interrogation du présent par le futur…
Tous les interviews seront construits selon la même structure afin de permettre une lecture comparée de ces interviews, entre eux, d’en faire une lecture synoptique.

Aujourd’hui : Jacques Arnould, Expert éthique au CNES

Olivier Parent (FuturHebdo) : Bonjour, pouvez-vous nous dire en quelques mots quelles sont vos activités dans le domaine des sciences, de la recherche ?

Jacques Arnould (CNES) : Nous sommes au centre national d’études spatial, du moins au siège du CNES à Paris, aux halles. Donc comme son nom l’indique, c’est l’agence spatiale française, qui est chargée à la fois d’élaborer des programmes spatiaux français, de les proposer au gouvernement, et puis, ensuite, de les mettre en œuvre avec nos différents partenaires, qu’ils soient scientifiques, industriels, voir économiques… Tout ca dans un cadre dont nous sommes aussi le garant ; un cadre juridique particulier, qui est d’autant plus important que, justement, lorsqu’apparaissent de nouvelles activités spatiales, il s’agit de voir comment elles s’intègrent dans ce cadre dont nous sommes aussi responsables, à l’égard du gouvernement et de la société française.

Au sein de cette structure, j’ai la chance d’occuper à un poste plutôt original : depuis une quinzaines d’années, la direction du CNES a créé un poste de chargé de mission sur les questions éthiques. 
Il y a 15 ans, l’éthique en France, on connaissait déjà puisque, auparavant, avait été créé un comité national d’éthique. Mais celui-ci était dédié, et l’est toujours, aux sciences de la vie, donc à ce qui nous concerne tous, le plus directement possible : la biologie et la médecine…
L’éthique commençait aussi être à connue au sein d’applications professionnelles : le journalisme, l’économie, l’ingénieur, les techniques de l’ingénieur… Le spatial, je ne dis pas qu’il échappait à l’éthique, mais n’était pas le premier sujet auquel on pensait. Sauf pour les gens du spatial qui se sont dit, au début des années 2000 : “Mais, pourquoi l’éthique ne nous concernerait-elle pas nous aussi ?” Mais dans quels termes ? Et toute ma mission, depuis 15 ans, a été, est toujours de se dire, c’est quoi au fond l’éthique ?

La suite sur FutuHebdo : ICI

PUBLICATION : DEMAIN, QUELLES REGLES DU JEU ? PROSPECTIVE DES DIVERTISSEMENTS

Un article collectif du Comptoir Prospectiviste, avec les idées de Christian Gatard (et surtout sa plume…), de Jean-Jacques Vicensini et d’Olivier Parent, pour INfluencia. A lire aussi sur www.futurhebdo.fr

L’hypothèse est ici que le divertissement n’aura bientôt plus pour fonction d’échapper au monde mais d’y participer. De le reconstruire. Il sera le moteur des mutations en cours : éthiques, psychologiques et technologiques.
Retour en arrière
Les civilisations antiques et médiévales, nos racines, partageaient (déjà, comme aujourd’hui) deux conceptions divergentes du divertissement.

D’un côté, le bon divertissement, l’oisiveté dynamique
Elle était considérée comme une vertu positive dans la mesure où son but, sa vertu, était de permettre de mieux travailler. Dans une société travailleuse, y compris au plus haut niveau de l’état, il fallait nécessairement s’accorder des moments de détente, une certaine oisiveté (l’otium de Cicéron). Christine de Pizan raconte  en 1404 dans Le Livre des fais et bonnes meurs du sage Roy Charles V comment ce dernier se levait à 5h, travaillait de 6 à 11 puis se permettait une saine oisiveté c’est-à-dire de retrouver quelques théologiens discuter de la Genèse dans son royal jardin. Trop cool.
ll y avait donc une morale du divertissement.
Bref, se divertir pour mieux travailler. Gloire du travail.

De l’autre, le mauvais divertissement, l’oisiveté diabolique
On connait l’antienne :  l’oisiveté est la mère de tous les vices et le travail le père de toutes les vertus. Caton l’Ancien disait : « en rien faisant on apprend à mal faire » et Hésiode en rajoute :  « le travail est la sentinelle de la vertu ».
Dans les traditions populaires allemandes, italiennes, scandinaves, on appelle l’oisiveté l’oreiller du diable : si on occupe son cerveau et son corps on évite de sombrer dans les péchés capitaux.
Le divertissement selon Pascal s’inscrit dans cette perspective : l’homme se protège du désespoir et de l’appel du divin dans le jeu social sous toutes ses formes. Le divertissement selon Debord, également, pour qui nous ne sommes que des pantins manipulés que le spectacle de la consommation abrutit.

En somme se divertir est un danger existentiel. Nouvelle donne.  

INITIATION | DEUX JOURNÉES D’INITIATION AU CNES | TOULOUSE

Olivier, du Comptoir Prospectiviste, a animé deux journées d’initiation à la prospective, sur le site de Toulouse du CNES. Quatre ateliers de Prospective Design à destination de cadres de Centre National d’Etude Spatial pour, avec Fabien Beth et en collaboration avec ses ateliers de Futurs Antérieurs, dépasser les problèmatiques de l’innovation et découvrir, avec le Comptoir, les territoires à explorer de la Prospective.

Prochains rendez-vous d’îitiation a la Prospective avec le CNES : fin novembre et mi-décembre !

CHRONIQUE : CE QUE “BLADE RUNNER 2049” NOUS DIT SUR DEMAIN

Les autres chroniques de FuturHebdo “Cinéma et Prospective” :

              Valerian                    2075, les temps changent          Life : Origine Inconnue

 

Ghost in the shell                        Morgane                      Hardcore Henry

  

Divergente 3                          Star Wars 7                       Seul sur Mars
  

INTERVIEW : OLIVIER INTERVIEWE PAR PHILIPPE LEFAIT DANS TRIPALIUM

Olivier est interviewé par Philippe Lefait, pour Tripalium, une série documentaire pour Des mots de minuit.


“Tripalium” interroge le rapport des français au travail. Cette semaine, Olivier Parent, prospectiviste et fondateur du site futurhebdo.fr.

Rien à voir avec les fantaisies de la voyance. Son métier intéresse sacrément les entreprises puisqu’il consiste à “imaginer et proposer, à partir des connaissances que nous avons du présent, l’avenir tel qu’il pourrait être”. Si Olivier Parent est aussi un adepte de la science-fiction, son travail s’appuie bien sur le réel, traquant les grands signes (et surtout les petits) de ce qui pourrait faire les lignes de force de l’activité économique de demain. Exemple: ceux qui ont prévu le développement de la téléphonie mobile, d’internet ou du GPS ont tiré le gros lot.
Mélange du sérieux de sa tâche et de son sens de l’humour, il a fondé un site, futurhebdo.fr, qui s’amuse à chroniquer ce qui pourrait être l’actualité dans 50 ans.

INTERVIEW : OLIVIER DANS ACTEURS ÉCONOMIQUES : GÉNÉRATION 2050 : LA SCIENCE EN ORDRE DE MARCHE

Olivier Parent interviewé par “Acteurs de l’Économie” :

… Le robot Nao doté d’une mémoire autobiographique était capable d’accumuler puis de transférer ses connaissances acquises d’un humain à un autre humain. L’interaction entre le robot et l’homme est en marche. « Ces systèmes-experts, extrêmement spécialisés, commencent déjà à donner quelques résultats. Nous pourrions imaginer que les chercheurs du futur utiliseront des systèmes déjà vieux de plusieurs générations et intégrer une forme de connaissance. Un système génétique informatique dont le chercheur humain d’origine serait à la fois le père et la mère », avance le prospectiviste. Dans le futur, « les chercheurs devront aussi faire avec la complexité de l’outil de recherche lui-même », poursuit Olivier Parent. « Paradoxalement, le microscope sera toujours l’outil privilégié du chercheur, notamment en biologie, pour visualiser un objet. Mais entre le premier modèle et les modèles actuels, nous attendons un niveau inégalé de microscopie électronique. Et les prochains s’annoncent encore plus précis. C’est vraiment l’explosion de l’imagerie cellulaire », confirme Thierry Gaude…

 


CHRONIQUE : CE QUE “VALERIAN ET LA CITE DES MILLE PLANETES” NOUS DIT SUR DEMAIN

Les autres chroniques de FuturHebdo “Cinéma et Prospective” :

2075, les temps changent          Life : Origine Inconnue

Ghost in the shell                        Morgane                      Hardcore Henry

  

Divergente 3                          Star Wars 7                       Seul sur Mars